Top 14 : Toulouse a "une cible dans le dos", reconnaît Ntamack
Les Rouge et Noir démarrent leur saison du Top 14 dimanche, face à Vannes.
6 septembre 2024 à 17h35 par Kellian Dubois avec AFP.
Double tenant du titre, le Stade toulousain a "une cible dans le dos", a reconnu vendredi l'ouvreur international Romain Ntamack avant de démarrer la saison de Top 14 à Vannes dimanche. "On commence à avoir l'habitude depuis pas mal d'années d'être un peu la cible de toutes les équipes", a dit Ntamack en conférence de presse. "Il faut que ça nous serve de motivation, de préparation, de source de vigilance aussi. Parce qu'on sait qu'aucun cadeau nous sera fait sur n'importe quel terrain". "Il est normal de nous voir favoris", a estimé le demi d'ouverture de 25 ans après le doublé Coupe d'Europe-Top 14 de la saison passée. "On a juste envie de continuer à prouver qu'on mérite encore de gagner cette année".
Passé juste après son joueur dans la salle de presse du stade Ernest-Wallon, le manager Ugo Mola a lui aussi conscience du statut de grandissimes favoris de ses Rouge et Noir. "Il vaut quand même mieux être dans notre situation que le contraire", a-t-il remarqué. "Ce qui m'inquiète, ce n'est pas forcément d'avoir la cible dans le dos. C'est d'être capable d'assumer le niveau de rugby aperçu et maintenu sur la saison passée, qui reste assez remarquable".
"Favoris, on l'est, mais parce qu'on vient de gagner. Après, c'est une histoire de rythme, d'effectif au moment où ça compte", a ajouté le technicien toulousain. "L'an dernier, tout le monde voyait La Rochelle tout rafler. Finalement, c'est Toulouse... Peut-être que La Rochelle raflera tout cette année". Pour le deuxième ligne international Thibaud Flament, "se sentir chassé" par les autres clubs est "un des leviers de motivation à actionner pour aller chercher le supplément d'âme", mais ce n'est pas le seul.
"Il y a aussi cette faculté à faire varier le contenu, le système de jeu, l'effectif...", a-t-il expliqué. "Depuis que je suis au Stade, je n'ai jamais eu l'impression de vivre la même chose, même s'il y a souvent eu des titres à la fin".