Un bilan rassurant des nappes phréatiques, avec une vigilance particulière dans les Pyrénées-Orientales

La situation des nappes phréatiques, s'est améliorée en mars, grâce notamment aux pluies importantes, certaines d'entre elles sont même au-dessus des normales, avec toujours un point noir en Languedoc-Roussillon, selon le dernier bulletin du BRGM (centre de géologie national) publié mardi.

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16 avril 2024 à 16h04 par Clara Piraux avec AFP

LA BRGM note une améliration de la situation des nappes phréatiques. Cette recharge est dû aux pluies abondantes du mois passé.  Le territoire a toutefois été touché inégalement par ces précipitations, avec un déficit de 50% dans l'Aude et les Pyrénées-Orientales, en grave manque de pluie depuis deux ans, selon Météo-France. Par ailleurs, les pluies n'ont pas toujours un effet immédiat sur les nappes: cela dépend de leur nature, plus ou moins rapides à se remplir, mais aussi d'un historique de sécheresse. "Seules les nappes de l'ouest du pourtour méditerranéen (ouest Hérault, Aude et Pyrénées-Orientales) conservent des niveaux plus bas qu'en mars 2023", note pour sa part le BRGM.  


Concernant les tendances d'évolution, la recharge des nappes est restée "active sur la plupart des nappes" en mars avec des niveaux en hausse pour 64% des points d'observation (57% en février). "La période de recharge devrait se terminer en avril ou mai, selon les cumuls de pluie et la réactivité de la nappe. Les épisodes de recharge devraient ensuite rester ponctuels et peu intenses, sauf événements pluviométriques importants", prévoit l'établissement public. "La situation devra être particulièrement surveillée sur les nappes du littoral du Languedoc, du Roussillon et de Corse", prévient-il. Cette mise en garde intervient après une année marquée par une sécheresse historique dans les Pyrénées-Orientales, département à l'activité agricole et touristique importante qui a subi de nombreuses restrictions d'usages de l'eau.