A69. Une plainte déposée par Atosca après l'envahissement du site d'une centrale à enrobés

La juridiction castraise va avoir un nouveau dossier estampillé « A69 » à traiter. Samedi dernier, environ un millier d'opposants à l'autoroute A69 Castres - Toulouse, organisaient une après-midi de manifestation, en lien avec une journée nationale de lutte contre le bitume. 

Comme pour la manifestation d'octobre, Ramdam sur le macadam, la manifestation avait été déposée dans les délais par les déclarants, l'association ATTAC Tarn et le Groupe Nationale de Surveillance des Arbres (GNSA) aurpès des services de l'État. Mais comme en octobre, le cortège a dévié du tracé initialement prévu entre les écoles de Saint-Germain-des-Prés et celle de Lempault. Vêtus de tenues blanches, les contestataires ont biffurqué vers le site qui doit accueillir une centrale à enrobés, sur la commune de Puylaurens. Très rapidement, le Prefet du Tarn, Michel Vilbois, constatait que « les manifestants n'ont pas respecté le parcours prévu et s'en sont pris aux forces de l'ordre », indiquant que les gendarmes déployés « ont subi des jets de pierre et des tirs de fumigène de la part des manifestants. [Ils] ont été contraints de riposter avec des tirs de lacrymogènes. »

Ce mardi 12 décembre 2023, le concessionnaire ATOSCA indique, par voie de communiqué, avoir porté plainte après « une nouvelle atteinte au matériel d'une entreprise locale et des dégradations polluantes commises par les opposants à l'autoroute A69. Lors de leur intervention sauvage sur la plate-forme dédiée à l'installation provisoire d'une centrale à enrobés sur la commune de Puylaurens, des individus ont en effet incendié du matériel et déversé des quantités importantes d'huiles ». 

À l'issue de la mobilisation, les forces de l'ordre n'avaient procédé à aucune interpellation ni appréhension de manifestants. Le cortège avait ensuite rejoint son point de départ initial et n'est jamais arrivé devant l'école de Lempault.