VélÔToulouse renforce son service sur les faubourgs et la périphérie avec presque 4000 vélos

Vélo’Toulouse enclenche la surmultipliée. Le service créé en 2007 se devait d’évoluer pour répondre aux exigences de réduction des émissions de CO2.

Tisséo vote ce mercredi un élargissement du périmètre d’action du vélo en libre-service. Il y aura prochainement 117 stations supplémentaires dans les faubourgs et 75 stations dans des communes de la périphérie : Aucamville, Blagnac, Labège ou Balma entre autres… soit 3300 vélos pour Toulouse et ses faubourgs ainsi que 525 vélos pour la périphérie. 475 stations en tout. La société JC Decaux conserve le contrat pour environ 100 millions d'euros.

La moitié à l'électrique 

Actuellement VélÔToulouse compte 2600 deux-roues. Et attention les yeux ! La moitié des vélos sera électrique dans le nouveau parc. La bascule de service commencera en mai 2024. Le service commercial "sera arrêté au maximum pendant deux mois à partir du 30 juin 2024" précise Tisséo. 140 stations au moins auront été déposées à cette date.

VélÔToulouse devrait permettre à terme, selon une délibération consultée en conseil syndical de Tisséo, 13 000 trajets par jour.  Selon l'opérateur, le service pourra évoluer, sans toutefois dépasser un maximum de 550 stations et 4500 vélos ; « avec 475 stations, ce service constituera le plus vaste réseau de VLS, derrière l’Ile de France ».

Pour Toulouse et ses faubourgs

Le service proposera 400 stations et 3300 vélos.

Pour les communes limitrophes

Neuf communes ont été identifiées. Le besoin serait de 75 stations et 525 vélos :

Aucamville : 5 stations / 35 vélos

Blagnac : 20 stations / 140 vélos

Colomiers : 10 stations / 70 vélos

Quint-Fonsegrives : 5 stations / 35 vélos

Labège : 5 stations / 35 vélos

Ramonville-Saint-Agne : 10 stations / 70 vélos

Saint-Orens-de-Gameville : 5 stations / 35 vélos

Balma : 5 stations / 35 vélos

L’Union : à déterminer. La commune de Tournefeuille a aussi candidaté.