Toulouse. Où en sont les futures passerelles de l'Île du Ramier ?

Encore "une véritable prouesse technique à Toulouse" s'enorgueillit Jean-Luc Moudenc. Les passerelles enjambant la Garonne, direction l'Île du Ramier avancent bien. Deux immenses ouvrages réservés aux cycles et aux piétons "en flux séparés" et "qui permettront d'accéder à une zone qui sera renaturée". Les plantations du futur poumon vert de Toulouse commencent début novembre, 5.000 arbres seront plantés. La passerelle d'Empalot sera opérationnelle en début d’année prochaine, celle de Rapas le sera au 2e trimestre 2024.

Un projet à 20 millions d'euros financé à 60% par l'Europe car "c'est un projet de développement durable exemplaire" précise le maire de Toulouse. Les chiffres donnent le tournis, des poutres métalliques de 12 mètres et 24 tonnes chacune seront soudées - 670 tonnes de métal - les unes aux autres ; "une rampe en béton de 166 mètres a été créée ainsi qu'un pylône, geste architecturale et technique, de 70 mètres par rapport au plan de la Garonne" indique Dominique Dzik, directeur d’exploitation d’Eiffage, qui construit la passerelle Rapas. Elle nécessite "cinq séries de haubans" et 1.200 tonnes de béton ancré dans le sol. "Nous sommes en train de poser les haubans définitifs, la prochaine étape sera de poser des tronçons de tablier grâce à des moyens nautiques, une grue sera positionnée sur des barges".