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Toulouse. Jeune fille défigurée à coups de tesson de bouteille : que s'est-il réellement passé ?

L'agresseur principal serait une jeune fille de 17 ans, elle sera jugée le 17 août prochain. La victime a publié des photos de ses blessures. Edifiant.

Illustration - police
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Crédit : @100%Radio

21 juillet 2023 à 13h39 par Brice Vidal

L'affaire fait grand bruit et émeut sur les réseaux sociaux depuis plusieurs heures. Une jeune fille de 19 ans a été défigurée à coups de tesson de bouteille place du Capitole à Toulouse, mercredi 19 juillet peu avant 3 heures du matin. Selon La Dépêche du Midi la victime a été tailladée "pour une tenue vestimentaire qui ne convenait pas". "L'origine de l'altercation reste confuse" explique de son côté le parquet de Toulouse qui précise les mobiles sur lesquels travaillent les enquêteurs : "demande de cigarette, échange de regards, propos mal interprété".

Ce qui est sûr selon le procureur de la République : une bagarre a éclaté entre deux groupes, le premier composé de 2 garçons et 2 filles de 19 ans, et un autre composé de 2 garçons et une fille de 17 ans accompagnés d'une fille de 14 ans. "La principale mise en cause pour blessures avec armes est la jeune fille de 17 ans" qui " se serait emparée d'une bouteille pour la briser avant de porter de multiples coups au visage, au bras et au dos" de la victime "lui occasionnant des blessures sévères". Mais l'enquête des policiers de la Direction départementale de la sécurité publique révèle aussi que la jeune fille de 14 ans aurait porté des coups avec un tesson. Les deux garçons auraient frappé aussi, mais sans arme.

Les deux garçons et la fille de 14 ans ont été interpellés, présentés à un magistrat et placés sous contrôle judiciaire. L'agresseuse principale a été incarcérée jusqu'à sa comparution devant la justice des mineurs le 17 août prochain. Tous auront à répondre à divers degrés de violences volontaires en réunion avec arme ayant entraîné ou non des ITT.

La jeune fille victime a eu 9 jours d'ITT et une autre victime du premier groupe 3 jours d'ITT. "Les mis en cause sont suivis pour certains par les services judiciaires de la protection des mineurs" précise le parquet de Toulouse.