TFC et Nantes craignent-ils la contestation sociale lors de la finale de Coupe de France ?
Les coaches Montanier et Kombouaré ont été interrogés sur les menaces qui pèsent sur le choc de samedi.
28 avril 2023 à 23h14 par Brice Vidal
Et si la contestation sociale gagnait les terrains de sport ? Jouant la 3e mi-temps de la mobilisation contre la réforme des retraites, un mouvement de grogne pourrait se faire jour samedi soir, durant la finale de la Coupe de France entre Toulouse et Nantes. Entre crainte d'une coupure de courant et cartons rouge brandis par une partie du public voire débordements entre ultra Nantais et Toulousains, les autorités sont sur le qui-vive.
A tour de rôle, Philippe Montanier et Antoine Kombouaré et même le capitaine toulousain ont été interrogés vendredi sur ce contexte sulfureux, "on se concentre que sur nous-mêmes, on ne va se préoccuper que de ce qu'on peut contrôler" indiquait Brecht Dejaegere ; "il faut bien rester connecter sur la performance" éludait l'entraîneur toulousain. Le coach nantais était plus inspiré "on fait tout pour faire abstraction" expliquait Antoine Kombouaré "je comprends les problèmes des gens, des amis à moi sont aussi en difficulté [...] les amoureux du foot viennent demain voir une grande finale, le reste ce n'est pas notre problème".
Emmanuel Macron n'a pas prévu de descendre sur la pelouse en marge de la rencontre, saluer les deux équipes, comme le veut parfois la coutume. Le président français ne remettra pas non plus la Coupe au vainqueur depuis la pelouse, le préfet de police, Laurent Nuñez, a précisé vendredi soir avoir lui-même "imposé" que le trophée soit remis au vainqueur "dans la tribune", en raison notamment du risque d'envahissement du terrain.
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— On Arrête Tout - Toulouse (@ArreteTout_Tlse) April 28, 2023