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Rompu au renseignement criminel et à l'ordre public, Bernard Perrot prend la tête de la gendarmerie de Muret

Le quinquagénaire va diriger la compagnie de gendarmerie, forte de 200 militaires au sud de Toulouse.

Le chef d'escadron à son bureau.
Le chef d'escadron à son bureau.
Crédit : @100%Radio

9 septembre 2023 à 9h54 par Brice Vidal

Il chapeaute la sécurité de 130 000 habitants au sud de Toulouse, Bernard Perrot est le nouveau chef d’escadron de la compagnie de gendarmerie de Muret. De Cazères à Portet en passant par St Sulpice-sur-Lèze, les gendarmes sous son commandement gèrent 13 000 interventions chaque année, dont  8000 crimes et délits. Le quinquagénaire vante le taux de résolution d’enquête de ses militaires "proche des 60% de résolutions selon les affaires".

Autour de Muret, les gendarmes traitent beaucoup d’atteinte aux biens, de violences intrafamiliales ; mais le trafic de stupéfiants les occupe aussi, même dans cette zone assez rurale "ça reste un travail de profondeur, il y a toujours des points de deal comme partout en zone gendarmerie, les enquêteurs de la brigade des recherches sont très investis" glisse celui qui préfère travailler dans le secret des enquêtes et des commissions rogatoires.

 

 

 

 

Bernard Perrot
Bernard Perrot
Crédit : @100%Radio

Passé par la Guadeloupe, Rhône-Alpes et la région parisienne, le Breton a d'ailleurs œuvré au service central de renseignement criminel de Pontoise, avant de passer par la Direction générale de la gendarmerie (DGGN). Crime organisé ou gestion de l’ordre public, il a touché un peu à tout avant de prendre la tête des 200 gendarmes basés au sud de Toulouse ; "on a ici cette particularité avec le sud plus rural et le nord Roques ou Portet qui sont plus urbains avec beaucoup de délinquance d'appropriation". Les gendarmes enregistrent plus d'activité au nord de Muret "avec des brigades dimensionnées pour" mais "le sud comme Carbonne n'est pas exempt d'activité..."