ActualitésHaute-GaronneHautes-PyrénéesNational
"Petit, il faisait déjà des choses incroyables" se souvient le premier coach d'Antoine Dupont
Le capitaine du XV de France est en convalescence à Castelnau-Magnoac. Reportage dans le village bigourdan où le champion se protège de la pression de la Coupe du Monde. On a échangé avec son tout premier entraîneur Jean-Philippe Guerrero.
28 septembre 2023 à 9h49 par Franck Paillanave avec BV
Il y a un village qui suit attentivement cette Coupe du Monde de rugby, c'est celui de Castelnau-Magnoac. Le capitaine de l'équipe de France, Antoine Dupont, reprend des forces dans son fief tout en se mettant (probablement) à l'abri de la pression. Sa blessure face à la Namibie a mis en lumière la "Dupont dépendance" d'un XV de France programmé pour être champion cette année. Les nouvelles sont bonnes, plusieurs sources proches de l'équipe de France et de son capitaine se disent confiantes pour un retour du prodige bigourdan en 1/4 de finale.
A Castelnau-Magnoac le rugby est une religion et "Toto" est son messie
A Castelnau-Magnoac, difficile d'échapper au ballon ovale. Quasiment tous les Magnoacais sont des supporters du club du village, comme nous l'explique Alain, au comptoir du marché qui porte le même nom que le capitaine du XV de France ; "à Castelnau il y a 70 ans, il n'y avait que le terrain de rugby pour les loisirs, c'était une ineptie de jouer au foot ici" rigole-t-il.
Le capitaine bigourdan doit retrouver ses coéquipiers dans les prochains jours. Ici, tout le monde se souvient de ses débuts sur le terrain, notamment son tout premier entraîneur Jean-Philippe Guerrero. Il nous raconte les premières années d'Antoine Dupont avec le maillot de Magnoac "c'était un enfant sympa, il avait toujours la bougeotte, et il était toujours dans la compétition"
"Toto" comme il est surnommé ici, reste très attaché à ses origines. Et autant dire qu'il fait la fierté de tous ; "c'est un regard plein d'émotion et de fierté pour avoir un peu participé à son évolution, Toto ça reste Toto, il faisait des choses des fois incroyables quand il était jeune, mais il est toujours resté lui-même" ; "là où j'ai été le plus ému c'est lors du dernier match au Stade Vélodrome à Marseille." L'émotion devrait être au moins aussi forte pour son retour, espérons-le, au Stade de France le 14 ou le 15 octobre prochain.