Pentecôtavic- L’emblématique Fabrice Laffargue tire sa révérence

Après 9 ans de (très) bons et loyaux services, Fabrice Laffargue passe le relais. Avec son équipe il a réussi à changer l'image des festivités de Pentecôte à Vic-Fezensac.

Fabrice Laffargue, figure emblématique de Pentecôtavic.
Fabrice Laffargue, figure emblématique de Pentecôtavic.
Crédit : @facebook Pentecôtavic.

29 octobre 2024 à 16h30 par Gilles Gauthier

Le co-président de Pentecôtavic a décidé de passer le relais. Fabrice Laffargue se retire après 4 ans à la tête de l’association et 5 en tant que membre actif. Il part sur une édition 2024 de Pentecotavic réussie puisqu’elle avait réunie 42 000 festayres sans aucun incident. Son pari de changer l’image de Pentecôtavic est donc gagné : « cette mission est très accomplie, étant donné qu’on est parti de zéro. Il a fallu trouver des artistes, du financement. On a des partenaires privés qui nous ont suivis. Des partenaires publics aussi. On est tous des bénévoles, toute l’asso. C’est un challenge qu’on s’est donné et qu’on a réussi surtout depuis que l’entrée des férias est payante. Ça finance tout ce qui est insalubrité, sécurité...Nous on est sur le côté animation, sur le tri sélectif. On est sur une dynamique très positive sur les fêtes de Vic.»

Sur ses 9 ans passées dans l’association, son souvenir le plus marquant aura été l’annulation de l’édition 2020 à cause de la pandémie de covid :« les années pendant le confinement ont été très dures. On a tout organisé. Au mois de mars, on faisait la promotion de Pentecôteavic au Salon de l’Agriculture. Le samedi soir, on nous a dit que le salon allait fermer dès demain à cause de la pandémie. Huit jours après, il y avait le confinement. Ça a été très dur pour nous. On n’y croyait pas. Sur le moment, on n'y croyait pas. Fermer un Salon de l’Agriculture au bout d’un jour, ça ne s’était jamais vu.»

Pour l’édition 2025, il sera bien évidemment présent mais en « simple » festayre :« je pense que ça va me faire bizarre, mais je veux me consacrer à ma famille. J’ai mon dernier qui a trois ans et j’ai envie de le voir grandir.»