Voir un guépard en plein sprint près de Toulouse, c’est possible

 

Le Zoo African Safari propose une nouvelle attraction « unique au monde » : voir les guépards courir jusqu’à leur vitesse de pointe, soit entre 90 et 100 km/h ! Le principe est simple : un leurre, une piste et une passerelle vitrée. On se croirait en pleine savane à deux pas de Toulouse : « aucun parc de propose une telle vision panoramique […] c’est une système robotisé enterré sur lequel se situe un leurre qui permet comme un appât de faire courir le guépard » explique Coralie Scozzaro, responsable communication du parc zoologique, « ainsi il se met dans sa position de chasse » et « ce système garantie à 100% la sécurité du guépard, il ne peut pas se blesser. »

« Le fait de leur proposer une activité physique, c'est enrichissant physiquement et psychologiquement pour eux » explique la vétérinaire Sylvie Clavel. Pour le parc animalier cet entraînement répond à deux objectifs importants : la pédagogie par la sensibilisation et le fait de maintenir l'instinct naturel d'un animal classé vulnérable par l'Union internationale de conservation de la nature. Et pourquoi pas espérer, grâce à la femelle guépard du ZAS, la naissance de guépardeaux près de Toulouse...  

 

Chaque animal a son caractère

L’entraînement des quatre guépards de 5 ans né en captivité en Suède, sera ouvert au public tous les week-ends des vacances et le mercredi. Charlotte Nore, responsable de l’entraînement, utilise une télécommande pour lancer le leurre, « il y a 3 vitesses » nous explique-t-elle, « ça me permet de jouer avec eux, les titiller » mais « il ne faut pas le faire tous les jours avec le même guépard ; ça reste un chat, même s’il aime beaucoup il y a un moment où il ne voudra pas jouer avec ».

Les félins ont d’ailleurs tous un comportement différent, il y a Howard, le plus chasseur « il est très sanguin, il ne lâche plus le leurre », Sheldon est un malin « il sait qu’il va être récompensé » il fait quelques courses et va chercher son bout de viande ; Radj et Léonard sont encore à l’entraînement l’un « n’aime pas les complications », l’autre « observe encore de loin ». S’ils jouent à quatre, les techniques de chasse à l’état sauvage ressurgissent, « un se met derrière, les autres sur les côtés. » Des bêtes hyper réceptives pour jouer, mais ne vous y trompez pas, soigneurs et vétérinaires s'occupent toujours des fauves "en contact protégé".