Vide sanitaire dans le sud-ouest : et après ?
1.134 communes sont concernées du 17 avril au 28 mai pour endiguer la grippe aviaire.
6 avril 2017 à 8h10 par Brice Vidal
Pour mettre un terme à l'épidémie de grippe aviaire dans le sud-ouest, le gouvernement a décidé d'imposer un vide sanitaire dans les élevages de palmipèdes de 1.134 communes, du 17 avril au 28 mai. Entre ces deux dates, "la mise en place de palmipèdes est interdite" dans les élevages et "un vide sanitaire est obligatoire", ce qui implique en particulier que les bâtiments soient vides de tout animal pour être "nettoyés et désinfectés" et que les déjections animales soient "évacuées" des exploitations. La reprise de l'élevage de canards et d'oies, prévue le 29 mai, "ne pourra toutefois s'effectuer que dans des conditions strictes de dépistage des animaux et du respect effectif des mesures de biosécurité", a souligné le ministère de l'Agriculture dans un communiqué. Cette annonce permet "enfin de voir le bout du tunnel" et de fixer un calendrier pour la reprise de l'activité, s'est félicité le président du comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras (Cifog) Christophe Barrailh. Lionel Candelon, président fondateur du mouvement national non syndical "Les Canards en colère" s'est en revanche dit "furieux" estimant que "le vide sanitaire déjà imposé l'an dernier n'a(vait) pas marché".
Mais le vide sanitaire imposé l’an dernier, il s’est traduit comment ? On a demandé à Pierre-Marie Soubeirand, patron de la maison Ramajo à Dému, dans le Gers.
Quant à "l’après" vide sanitaire : comment cela se passe-t-il ? On a demandé à Alix Hoquerelle, éleveuse de canards à Belpech, au micro de Jacques Déjean.