La Haute-Garonne est le département de l'Occitanie où on vaccine le plus.

 

"La campagne de vaccination va monter en puissance en Haute-Garonne" dixit le directeur général de l'agence régionale de santé Pierre Ricordeau. Il a fait part ce mercredi des dernières données épidémiologiques au côté du préfet de Haute-Garonne Etienne Guyot. L’Occitanie est la 4e région où l'on vaccine le plus en France et la Haute-Garonne est le bon élève "plus de 46 000 injections dans le département" dont 13 000 vaccinations au CHU de Toulouse, et selon le patron de l'ARS "plus de 70 000 nouvelles doses devraient arriver d’ici mars" (majoritairement Pfizer et quelques milliers du vaccin Moderna).

Pierre Ricordeau qui a également précisé "ouvrir des créneaux de vaccination à partir de la fin de semaine, environ 20 000 en première injection d'ici la fin du mois de mars". L'ARS espère "augmenter la cadence" mais "toujours en fonction du nombre de doses disponibles". Sur les dysfonctionnements observés en Haute Garonne, l'ARS s'est excusé "on a démarré très vite, il y a des réglages et on veut sécuriser la 2e dose. Il y a eu parfois eu des difficultés à prendre un 2e rendez-vous. Dans certains centres ç'a été fait de manière un peu trop automatique et ç'a pu créer des angoisses".

 

 

Le Covid en chiffres en Haute-Garonne au 10 février

Le préfet a indiqué qu'on recensait 421 hospitalisations en cours dont 65 en réanimation. Un taux d'incidence stable voire en légère baisse : de 252 / 100 000 habitants en Haute-Garonne. 305 à Toulouse. 54 151 tests (PCR + tests antigéniques -TAG) ont été réalisés entre le 31/01 et le 06/02 dont  3 531 positifs (6.52%). Le dépistage dans les établissements scolaires montre seulement 0,35 % de résultats positifs. 

 

Les variants représentent désormais 40% des infections

Les autorités ont une nouvelle fois insisté sur le nécessaire respect des gestes barrières en présentant les derniers chiffres épidémiologiques

Muriel Alvarez, infectiologue au CHU de Toulouse, a voulu démystifier la gravité des variants qui circulent en Haute-Garonne "les vaccins restent efficaces contre les variants". S'ils représentent désormais 40% des infections, rien n’indique à ce stade qu'ils provoquent "des formes cliniques plus grave". Mais quand reprendrons nous une vie normale si la vaccination avance bien ? Une question à laquelle Muriel Alvarez a tenté de nous répondre : "vue la montée en charge de la vaccination, peut-être que cet été quand il y aura du soleil, on sera un peu plus libres..."