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Une réouverture pour la ligne de frêt Perpignan-Rungis "dans les prochains mois", selon Jean Castex

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27 juillet 2020 à 18h56 par John Bourgeois

Une annonce dans le cadre du plan de reconquête du rail évoqué par le Premier ministre lors de son déplacement ce lundi à Valenton dans le Val-de-Marne.


Le « train des primeurs » pourrait revoir le jour d’ici la fin de l’année. C’est ce qu’a annoncé le Premier ministre Jean Castex ce lundi, en déplacement à la plateforme multimodale de Valenton. Seulement quelques heures après que le président Emmanuel Macron ait présidé le premier Conseil de défense écologique, le chef du gouvernement a affiché son intention de limiter l’impact du transport routier sur l’environnement, et donc de développer et accélerer les travaux de plusieurs autoroutes ferroviaires.

Parmi elles, la ligne Perpignan-Rungis, permettant d’acheminer jusqu’à 400 000 de fruits et légumes, et qui est à l’arrêt depuis maintenant un an.
 

Un élargissement de la ligne Perpignan-Rungis

« Vous avez face à vous un Premier ministre profondément meurtri par l’affaire du train des primeurs Perpignan-Rungis. Une situation peu compréhensible par nos concitoyens avec tous ces camions sur les routes… et là, on ferme un mode de transport écologique, qui doit être plus efficace et plus robuste » explique ce lundi après-midi Jean Castex, qui souhaite élargir la ligne Perpignan-Rungis à un axe Anvers-Barcelone, et mettre en place les axes Bayonne-Cherbourg et Sète-Calais.

« S’agissant de la technique, on va lancer des appels à projets d’ici la fin de l’année. Et s’agissant particulièrement de la ligne des primeurs, j’espère que nous pourrons accélérer tous nos travaux et toutes nos études en cours pour la faire redémarrer dans des bonnes conditions… avec je l’espère dans les prochains mois, des avancées significatives », ajoute le Premier ministre.
 

Investir pour développer et moderniser le frêt

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ors de sa visite à Valenton, le chef du gouvernement a également affirmé vouloir investir dans le frêt pour le moderniser. Selon lui, l’avenir passe par le transport combiné, qui mêle conteneurs et wagons. « Il faut aussi restructurer la gestion du frêt ferroviaire, améliorer sa compétitivité, parce qu’il y a de la concurrence. »

Pour aider à développer le frêt, l’Etat agit également sur le tarif des péages des sillons, et annonce leur gratuité jusqu’à la fin de l’année 2020, et une division de leur prix par deux en 2021.
 

 

 

 

 

 

 

Crédit Photo : @gouvernementFR