Un Toulousain mis en examen pour enlèvement, viol, actes de torture et de barbarie sur son ex-petite amie
5 mars 2021 à 19h02 par Brice Vidal
L'enquête éclair des gendarmes a mis fin au cauchemar de la jeune femme.
Nous vous révélions cette affaire jeudi. Une jeune femme de 27 ans disparue depuis la nuit de mardi à mercredi à Launaguet près de Toulouse, a été probablement sauvée par les gendarmes, alors qu’un individu lui faisait subir des sévices notamment sexuels. La victime a été découverte vivante mais « très amochée » dans l’appartement d’un individu au nord de Toulouse. La jeune femme aurait été violée et frappée.
Un homme de 28 ans poursuivi notamment pour enlèvement, viol et actes de torture
Un homme de 28 ans a été interpellé dans la foulée de cette découverte. « Une affaire pénible et des faits insoutenables » a indiqué le procureur de la république de Toulouse, Dominique Alzéari refusant de s’étendre sur ce viol « abject ». L’agresseur présumé vient d’être mis en examen par un juge d’instruction ce vendredi et incarcéré notamment pour enlèvement, séquestration, viol, violences avec armes, actes de torture et de barbarie. Deux jeunes femmes ont en fait été trouvées dans l’appartement du mis en cause par les gendarmes ce mercredi soir. Après une enquête éclair. L’agresseur se serait acharné sur la principale victime, « son ex-petite amie » précise une source proche de l’enquête. L’autre serait sa compagne du moment.
Un travail "exceptionnel" des gendarmes toulousains
Toujours selon nos informations, le centre opérationnel de la gendarmerie « a été avisé mercredi matin 8h30 d’une disparition inquiétante », une amie de la victime ayant reçu un message de cette dernière indiquant que « quelqu’un essayait de rentrer chez elle ». La brigade de gendarmerie de Castelginest, une fois sur place, trouvait le logement vide. Les équipes de la Section de recherches de Toulouse (unité spécialisée en police judiciaire), mais aussi la brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Toulouse Saint-Michel assistés des TIC (techniciens en investigations criminelle) ont permis de mettre en évidence « une trace palmaire d’un individu » sur la voiture de la victime. L’empreinte a alors été envoyé à l’IRCGN (Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale). Et elle a « matché » sur un individu très défavorablement connu de la justice. Les gendarmes se sont alors projetés immédiatement au domicile du suspect où la victime, prostrée, a été découverte. Et probablement sauvée. « Un travail exceptionnel des enquêteurs » salué par le procureur Dominique Alzéari ce vendredi, qui n’a pas souhaité s’exprimer plus longuement, compte tenu de « l’horreur des faits ».