Un jeune homme séquestré et ses parents rançonnés près de Toulouse : la gendarmerie déploie les grands moyens
Grosse inquiétude ce week-end lorsqu'un jeune homme a été victime d'un rapt. Ses ravisseurs exigeaient une rançon (ridicule).
28 mars 2023 à 10h55 par Brice Vidal
Branle-bas de combat au groupement de gendarmerie de Haute-Garonne ce week-end. Un jeune homme était enlevé, vendredi, au niveau d'une station de métro au sud de Toulouse. Ses parents, originaires de Castanet, prévenaient les autorités après avoir reçu des messages inquiétants : les ravisseurs demandaient l'équivalent d'un millier d'euros pour libérer la victime de 19 ans. Un montant relativement faible, qui s'expliquait par l'inexpérience dans le banditisme des auteurs "ca faisait un peu pieds-nickelés" nous glissait-on.
Un piège tendu aux ravisseurs
L'enquête, sous l'autorité du parquet de Toulouse, était tout de même confiée à des experts : la brigade de recherches de Villefranche-de-Lauragais. Assistés des enquêteurs de la Section de recherches, les hommes de la "BR" tendaient un piège aux ravisseurs dans la nuit de dimanche à lundi et récupéraient la victime molestée dans un appartement de Toulouse. Tabassée et humiliée pendant presque 48 heures, elle aura eu 5 jours d'ITT.
Les mis en cause ont rendez-vous chez le magistrat ce mardi après-midi
Dans cette affaire, huit jeunes majeurs dont au moins une jeune femme ont été placés en garde à vue. Les principaux protagonistes de ce rapt ont été déférés ce mardi au parquet, en vue de l'ouverture d'une information judiciaire. Cinq en tout dont deux jeunes femme, une majeure et une mineure. Selon le parquet de Toulouse "il manque les commanditaires, donc l'enquête se poursuit". Les gendarmes ont engagé de gros moyens sur le dispositif : Brigade de recherches, Section de recherches mais aussi l'antenne GIGN de Toulouse, le peloton de surveillance et d'intervention (PSIG), le groupe d'observation et de surveillance de la gendarmerie (GOS) et la brigade de Castanet. Selon nos informations, la séquestration aurait pour origine un différend lié au trafic de drogue, la victime étant également connue de la justice...