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Un gang de femmes gilets-jaunes incendiait-il les antennes 5G autour de Toulouse ?

Les gendarmes ont interpellé plusieurs individus - une majorité de femmes - proches de la mouvance "anti-vax" aux quatre coins de la région. Compte-rendu de l'enquête. 

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24 novembre 2022 à 14h30 par Brice Vidal

 

Plusieurs incendies criminels avaient détruit des antennes 5G ou 4G entre 2020 et 2021 dans un large périmètre autour de Toulouse. Les gendarmes auraient mis la main sur plusieurs auteurs de ces dégradations... 

Mardi matin, les enquêteurs de la Section de recherches de Toulouse ont interpellé 7 personnes "6 femmes et un homme" précise le procureur de la République de Toulouse. Les mis en cause seraient proches d'une "mouvance contestataire multiforme anti-pass, anti-vax, gilets jaunes" indique Samuel Vuelta-Simon.

Ils ont été interpellés aux quatre coins de la région, en Haute-Garonne, Ariège, Pyrénées-Orientales, Hautes-Pyrénées. Au final quatre femmes et un homme âgés de 36 à 46 ans pourraient être mis en examen par un juge d'instruction pour dégradations aggravées en bande organisée. Ils risquent 20 ans de prison et 150 000 euros d'amende. 

L'enquête des gendarmes portait notamment sur un incendie criminel d'une antenne-relais dans la nuit du 30 mars dernier à Carbonne (31), une dégradation de radar automatique à Thouars-sur-Arize (09). A chaque fois une inscription "Le Peuple" à la peinture verte et au marqueur noir était retrouvée, et des pneus étaient brûlés.

Des incendies qui avaient provoqué des coupures pour des dizaines de milliers d'usagers et de services d'urgence. Le préjudice s'élève à plusieurs dizaines à plusieurs centaines de milliers d'euros.