Tour d'horizon de l'actualité ariégeoise
La préfète s'est exprimée sur les dossiers sensibles du département.
Publié : 11 septembre 2017 à 8h10 par Brice Vidal
L'ours, la mine de Salau, le lac de Montbel, l'accidentologie : la préfète de l'Ariège Marie Lajus a passé en revue les dossiers chauds de la rentrée, ce vendredi, à Foix. Une rencontre qui a duré plus de deux heures. Sur la suppression des emplois aidés, elle a pointé leur inefficacité et s’est voulu rassurante : ils seront compensés par un effort sur la formation des jeunes et l’apprentissage. Concernant la mine de Salau, les experts sont attendus dans quinze jours, ils devront dire s'il y a des traces d’amiante et d'arsenic dans les galeries de l'ancienne mine de Tungstène, en vallée du Haut-Salat.
Sur l'accidentalité, l'Ariège enregistre encore de très mauvais chiffres. Fin août, on comptait 12 morts et une forte augmentation des accidents graves et du nombre de blessés (63 en 2016 contre 86 en 2017). Forte augmentation également des prédations dans les estives cet été, une fois n'est pas coutume l'ours est montré du doigt par les éleveurs. Marie Lajus qui s’est pourtant dite exaspérée après les incidents sur l'estive d'Auzat. Mais que s’est il passé avec les agents de l’office de la chasse et de la faune sauvage qui viennent expertiser les prédations ? Marie Lajus répond à Jacques Déjean.
Sur le bassin versant de l'Ariège, le barrage de Montbel connaît depuis l'hiver 2016 un remplissage très limité qui ne lui permet pas d'assurer ses obligations de gestion tant en compensation de l'irrigation agricole, qu'en soutien d'étiage pour le milieu naturel jusqu'à la fin du mois d'octobre. La préfète de l’Ariège a mis en place de restrictions agricoles sur l’ensemble de l’Ariège et de l’Hers-Vif et des restrictions pour les prélèvements sur les réseaux d’eau potable alimentés à partir de l’Ariège. Les autorités veulent aussi voir à long terme.