Un CoE à Toulouse d'ici 2023.

 

Le futur Centre d’Excellence de l’Otan (CoE) dédié à l’Espace sera implanté à Toulouse dès 2023. Le ministère des armées vient de l’annoncer ce jeudi.

 

42 personnes de 17 nationalités 

L’Organisation du traité de l'Atlantique nord a retenu le 28 janvier dernier la proposition française. Plusieurs dizaines d’officiers experts en provenance des nombreux pays et disposant "de compétences en matière d’opérations spatiales" s'installeront dans la Ville rose. Toulouse, considérée comme la capitale européenne du spatial, avait les faveurs de la ministre des Armées Florence Parly.

"A terme le centre de Toulouse devrait accueillir 42 personnes de 17 nationalités différentes" affirme Mickaël Nogal, député de Haute Garonne et membre du groupe d'études aéronautique et spatial à l’Assemblée nationale. 

 

JL Moudenc y voit une reconnaissance du niveau de compétences de Toulouse

« Ce choix de l’OTAN pour accueillir son centre spatial d’excellence est une reconnaissance des atouts et du niveau de compétences dans le domaine de notre ville. Ces équipes, par leur installation, vont développer l'économie locale et donc contribuer à l'emploi local » a commenté Jean-Luc Moudenc le maire de Toulouse.

"Des synergies" pourraient intervenir "avec le CNES ou encore avec le futur commandement de l’espace (CDE sous l’égide de l’Armée de l’Air) également prévu à Toulouse" précise Mickaël Nogal. 

 

#Actualités❗️Le 28/01, l’OTAN a retenu la proposition française de création d’un Centre d’Excellence (CoE) exclusivement dédié à l’Espace qui sera implanté à Toulouse. pic.twitter.com/uIn68Bi04E

— Ministère des Armées (@Armees_Gouv) February 4, 2021

L'équivalent européen du programme Star Wars ?

 

L’Otan compte une vingtaine de centre d’excellence répartis au sein des Etats membres, ils portent sur divers domaines : la chimie, la cyberdéfense, la sécurité énergétique. Pour Mickaël Nogal, le nouveau centre de l’Otan à Toulouse sera "comme un centre de ressources avec des applications précises, dans le cadre de ce qu'on peut appeler la guerre des étoiles. Car il y a des risques pour que les satellites français et européens soient attaqués par d'autres grandes puissances". 

Photo : @Armees_Gouv