Toulouse. Une jeune femme aurait été violée dans un bois près d'une discothèque de Sesquières
Une jeune fille aurait été forcée à des actes de nature sexuelle par un individu. Il est activement recherché.
23 octobre 2022 à 17h41 par Brice Vidal
Une jeune femme aurait été violée cette nuit dans un bois près d'une discothèque de Sesquières à Toulouse.
Selon nos informations, trois jeunes femmes vraisemblablement ivres se sont vues refuser l'entrée au "Nine" une discothèque située allée des Foulques. Elles ont contacté la police peu avant minuit dans la nuit de samedi à dimanche. A l'arrivée des fonctionnaires, l'une des jeunes femmes étaient en larmes, sous le choc d'une agression.
Selon des témoignages recueillis sur place, elle a indiqué aux agents avoir été dirigée vers un bois par un individu jeune mineur ou tout juste majeur. L'agresseur portait selon les témoignages "un jean, un tee shirt blanc et une veste sombre" et aurait "des cheveux courts en dégradé sans barbe ni moustache". Le jeune homme "de type européen" mesurait "environ 1,70m".
Selon les déclarations de la victime, le mis en cause lui aurait promis de trouver un moyen de la faire entrer dans la boite de nuit affirmant être le fils d'un des portiers de l'établissement. Mais une fois seule avec lui, ce dernier l'aurait forcé à subir une fellation. Le témoignage aurait été corroboré, à ce stade, par un des vigiles de l'établissement qui aurait également vu l'agresseur déambuler seul avec "une attitude étrange". Au moment des faits les amies de la victime se trouvaient à proximité de la file d'attente.
Une enquête diligentée par le parquet de Toulouse a été ouverte, elle débutait à peine dimanche et les éléments portés à la connaissance des policiers étaient à prendre avec une grande prudence. L'agresseur est activement recherché. En deux jours ce serait le deuxième incident de nature criminelle près d'une discothèque à Toulouse, après l'agression et le vol perpétrés devant "le Bentley", route de Bayonne samedi matin.
Lundi l’enquête de police se poursuivait, mais selon nos informations, la description du mis en cause diffère selon les témoins. Et le secteur où les faits auraient eu lieu n’est pas couvert par la vidéo-surveillance. La victime "n’a pas souhaité déposé plainte" malgré "la gravité des faits allégués" nous précisait le parquet de Toulouse.