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Toulouse : un policier poignardé

Il a été touché à la gorge par un individu. Les faits se sont passés en début d'après-midi.

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Publié : 30 août 2016 à 16h17 par

Un policier a été poignardé et "blessé sérieusement" mardi dans un commissariat du centre de Toulouse par un individu qui a très vite été interpellé, a-t-on appris de source policière. Le policier, adjoint de sécurité, "a été blessé sérieusement mais son pronostic vital ne semble pas engagé", a-t-on ajouté de même source. Le policier a été poignardé dans la zone d'accueil du commissariat de la rue du Rempart St-Etienne, en plein centre historique de Toulouse, a-t-on précisé de même source. Un cordon de sécurité a rapidement été mis en place autour du commissariat et la rue bloquée. "Le policier est un homme, adjoint de sécurité, Il a été hospitalisé mais ses jours ne sont pas en danger. Il a eu des points de suture, l'impact n'a pas été très important", a indiqué à l'AFP Didier Martinez, secrétaire général régional du syndicat SGP-Police. Le responsable syndical a également donné quelques précisions sur les circonstances de l'attaque: "Un individu s'est présenté à l'accueil pour un dépôt de plainte. Il a très vite tenté de s'emparer de l'arme de l'adjoint de sécurité qui a été frappé au cou par un couteau mais la carotide ne serait pas atteinte". "C'est un geste délibéré et peut-être prémédité parce que il est sorti, avant son acte,  du commissariat puis re-rentré. Il a été très vite maîtrisé après l'attaque. Il n'a pas parlé au moment de l'agression, ses premières déclarations après son interpellation sont très confuses", a-t-il ajouté.

Ce dernier avait "fait plusieurs séjours en hôpital psychiatrique" et n'était pas fiché pour radicalisation, a indiqué le procureur de Toulouse, précisant que le SRPJ était saisi de l'enquête, écartant de facto la piste terroriste. "Il a fait plusieurs séjours en hôpital psychiatrique, dont il était sorti en février", a indiqué lors d'un point presse le procureur Pierre-Yves Couilleau. "Il n'était pas fiché S" (radicalisation islamiste) et le SRPJ est saisi d'une tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique", a-t-il ajouté. "Il n'y a eu aucune revendication de quelque nature que ce soit", a-t-il souligné.  Mais "lors de son interpellation, il a déclaré: +j'en ai marre de la France, de ce pays+", a précisé le procureur.

(Source AFP)