La justice assortit la peine de 22 ans de sûreté.

 

Jean-Baptiste Rambla a été reconnu coupable de meurtre en récidive. Le quinquagénaire a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une peine de sûreté de 22 ans. La cour d’Assises de Haute-Garonne a rendu son verdict, ce jeudi soir, après avoir délibéré pendant moins de 3 heures. Il avait égorgé Cintia, jeune angolaise de 21 ans quartier Arnaud Bernard en 2017.

 

Les réquisitions suivies

L’avocat général avait requis un peu plus tôt la même peine à l’encontre de Jean-Baptiste Rambla. "Vous avez donné tort à la justice" avait clamé David Sénat, la justice ayant accepté sa libération conditionnelle en 2015-2016 après sa condamnation pour meurtre à 18 ans de réclusion en 2008. "Coupable mais pas responsable" pour l’avocat général la posture de l’accusé est "absurde", "A la frontière de la paranoïa, il se dérobe et nous manipule" en faisant référence à l’affaire Ranucci "avec laquelle il tente de diluer sa responsabilité" a souligné le représentant du ministère public.  

 

Les réactions 

Pour Me Frédéric David avocat de la défense : "le poids du chagrin de cette mère a beaucoup malgré les esprits (à deux reprises la mère éplorée de Cintia a violemment apostrophé l'accusé) pour mon client le drapeau de l'espoir est en berne. Entendre perpétuité c'est terrible". 

 

​Me Simon Cohen, avocat de la partie civile : " Hélas oui je m'y attendais, avec le temps on finit par savoir qu'en matière judiciaire le pire est toujours probable. En tant qu'avocat, quand on prononce le maximum de la peine encourue : il est impossible de considérer qu'il y a lieu de se réjouir. On n'efface pas le sang avec des années de prison mais avec des larmes " explique celui qui narre l'affaire Hornec-Keller à laquelle il a assisté " quand la mère du condamné à mort et celle d'une victime sont tombées dans les bras l'une de l'autre, après le verdict : voilà l'image dont je me souviens quand est prononcée la peine la plus lourde" comme pour rappeler la communauté de chagrin qui lie bourreau et victimes dans ce procès...
 

Alberto Lunimbu, le père de la victime : "je suis soulagé c'est une bonne décision. C'est atroce ce qu'il s'est passé. J'ai découvert le corps de ma fille il y a 3 ans. Aujourd'hui la justice a fait son boulot."

 

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