Toulouse : des militants du Rassemblement National violemment agressés par des antifas pendant un tractage
Publié : 9 février 2020 à 19h34 par Brice Vidal
Des membres de la liste menée par Quentin Lamotte pour les municipales ont été pris à partie au marché Cristal.
La campagne a pris une tournure des plus désagréables pour les militants du Rassemblement National de Toulouse, ce dimanche.
Quentin Lamotte et ses colistiers, en campagne sur le marché Cristal à Toulouse dans le cadre des élections municipales, auraient été pris à partie par des activistes d'ultra-gauche "nous avons été violemment agressés par une trentaine d’individus se revendiquant des milices antifas. Elles se sont regroupées au niveau du métro Jeanne d'Arc... " raconte la tête de liste du parti lepéniste.
Des listes de gauche ont-elles "soutenu" l'action des antifas ?
"Plusieurs colistiers et militants ont été bousculés, plaqués contre les murs et molestés, certains ont été blessés, notre matériel de campagne nous a été arraché et a été détruit sous nos yeux" relate Quentin Lamotte, lequel précise lui-même avoir "été violemment pris à partie sous les crachats, les bousculades et les coups de bâton."
Par ailleurs la tête de liste RN souligne être "d’autant plus choqué que des militants d’autres listes de gauche qui assistaient à la scène se sont joints à ces milices antifas pour nous invectiver". Quentin Lamotte n'indique pas précisément de quelle(s) liste(s) il s'agit "je laisse l'enquête les identifier". Une ambiance "à mille lieues des discours de plateaux télé sur le débat apaisé" portés par les candidats en lice estime le représentant du parti de Marine Le Pen.
Des plaintes auraient été déposées
Le RN affirme que 4 plaintes ont été déposées pour violences aggravées et pour entrave concertée à l’exercice de la liberté d’expression avec destruction et dégradation. Quentin Lamotte nous précise devoir aller faire constater les traces de l'altercation à la médecine légale, dans le cadre des plaintes déposées.
Actuellement, Toulouse compte cinq groupes antifascistes composés de 10 à 20 membres affirmait France 3 Occitanie l'an dernier.
Photo fournie par @q_lamotte.
Je suis inquiet de la tournure que prend le débat des #municipales2020 à #Toulouse avec la multiplication des attaques contre les candidats. Je condamne l’agression de Quentin Lamotte et son équipe sur un marché. Face aux violences, pas de silence ni de complaisance !
— Jean-Luc Moudenc (@jlmoudenc) February 9, 2020