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Tarn. Une chasse à l'homme pour interpeller un individu ce week-end

Les forces de l'ordre se sont lancées ce week-end dans une véritable chasse à l'homme pour interpeller un individu dangereux dans le sud du Tarn. PSIG, équipes cynophiles et hélicoptère ont été déployés.

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Publié : 19 avril 2022 à 21h03 par Axel Mahrouga

Gros dispositif des forces de l'ordre déployé ce week-end pour retrouver un individu dangereux. Dans la nuit de samedi à dimanche, un homme s'est introduit au domicile de son ex-compagne à Graulhet (Tarn). Tandis que cette dernière prévient les gendarmes, son ancien compagnon se fait la malle avant l'arrivée des militaires.

L'individu était déjà défavorablement connu de la justice. Le 24 février dernier, le tribunal de Castres l'avait déjà condamné pour des faits commis à l'encontre de son ex-compagne. L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais, le lendemain, l'homme apprend que son ancienne compagne se trouve au foyer rural de Lacrouzette avec ses trois enfants. Il se rend alors au foyer, armé. 17 personnes sont alors présentes dans le bâtiment. Très vite, les gendarmes sont déployés. Ils craignent que l'individu ne se soit introduit dans le foyer. Les abords sont fouillés au peigne fin, des traces de coups de feu retrouvés sur la façade, mais pas de blessés.

Interpellé à Aussillon

Les gros moyens sont alors déployés pour retrouver cet ancien militaire. Le parquet confiait hier qu'au début des investigations, les militaires craignaient que l'individu ne soit lourdement armé.

À l'aide des données GPS de son téléphone, les forces de l'ordre arrivent à trianguler sa position aux abords de Castres. PSIG, équipes cynophiles de Cahors et hélicoptère viennent en appui des gendarmes castrais et policiers Mazamétain. C'est finalement aux abords du cimetière d'Aussillon que le forcené sera repéré et interpellé par le PSIG.
La perquisition de son véhicule a permis de mettre la main sur deux carabines 22 long rifle, plusieurs armes blanches, des cartouches et un gilet pare-balles.

Présenté à un magistrat, l'homme a été placé en détention provisoire à la maison d'arrêt de Béziers. Il sera jugé le 23 mai prochain.