Tarn. Le ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie, à la rencontre des agriculteurs
Le ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie, était en déplacement dans le Tarn ce vendredi 14 janvier 2022. Le Ministre est venu, entre autres, présenter en détail et concrètement la nouvelle loi sur l’assurance récolte.
Publié : 14 janvier 2022 à 15h44 par Axel Mahrouga
Les visites ministérielles s'enchaînent aujourd'hui en Occitanie. Agnès Pannier-Runacher avait choisi l'Ariège, Julien Denormandie, le ministre de l'Agriculture est lui dans le Tarn, à la rencontre notamment des viticulteurs.
Les agriculteurs, fortement impactés par le gel de l'an dernier, le Ministre est venu présenter en détail et concrètement la nouvelle loi sur l’assurance récolte. Un nouveau système de protection pour mieux couvrir les productions agricoles face aux multiplications des aléas climatiques. « Notre responsabilité ce n'est pas uniquement de venir en appui lorsqu'il y a une catastrophe, c'est aussi de pouvoir donner aux agriculteurs l'assurance qu'ils pourront bénéficier d'un système de couverture des risques », annonçait-il à notre rédaction avant sa venue.
Ce dispositif prévoit que les agriculteurs prennent à leur charge les pertes les plus modestes en cas d'intempérie (jusqu'à 20 %). Au-delà, la souscription à une assurance (dont la souscription est subventionnée à 65 % par des fonds publics) doit permettre de couvrir les sinistres jusqu'à un seuil, encore à déterminer. En cas de sinistre « d'ampleur exceptionnelle, », l'État pourra intervenir.
Des aides pour protéger du gel
Le ministre de l'Agriculture a également annoncé des aides aux agriculteurs pour leur permettre de s'équiper, et ainsi faire face au gel. L'an dernier les vergers de Fontorbe avaient, à plusieurs reprises, allumé des feux à l’aide de paille et de gasoil pour tenter de sauver les 300 ha de pommier menacée plein gel. Ces feux au gasoil sont formellement interdits par la loi.
Ils avaient généré d’épais nuages de fumée toxiques dans la vallée autour de Lavaur. Des personnes avaient même dû être hospitalisées et la circulation avait été fortement perturbée tant les fumées étaient épaisses que les automobilistes ne pouvaient plus avancer. « Je ne saurais dire si untel ou untel n'ont pas respecté les cadres réglementaires, ne connaissant pas tous les dossiers individuels, botte en touche Julien Denormandie. Mais notre responsabilité, c'est, avant tout, d'investir dans les matériels de protection et d'investir aussi dans la recherche ».
Avec L.B