Succès des tests salivaires dans les facs de Toulouse : "pari gagné car ces tests sont moins agressifs"
23 mars 2021 à 13h55 par Brice Vidal
Reportage à l'UT1.
La campagne des tests salivaires pour les étudiants a bien démarré à Toulouse. Les responsables universitaires toulousains et le CHU de Toulouse ont fait un point d'étape ce mardi à la fac de l'Arsenal.
Des sites sur Mirail, Arsenal et Paul-Sabatier
Des drives ont été installés depuis début mars sur les campus de l’Arsenal, Mirail et Paul-Sabatier (UT1, UT2, UT3). Un drive c’est une capacité de 150 à 200 tests par jour et des échantillons envoyés au CHU de Toulouse. Le CHU « a formé les personnels étudiants en santé chargés des prélèvements, fournit kit de prélèvements, les échantillons sont traités par le laboratoire de biologie de l’établissement » précisait ce mardi à l'Amphi Valade, Anne-Laure Navarre la directrice de cabinet du CHU. Les sites sont ouverts également aux personnels des universités. Une dizaine d'étudiants étaient au rendez-vous pour cracher dans une éprouvette ce mardi.
Déjà 600 tests effectués
600 tests ont déjà été réalisés en 3 semaines avec un taux de positivité évalué à 3%. Le résultat intervient 24 heures plus tard, le service santé universitaire prend en charge le contact tracing avec l’aide de la CPAM. « Il nous semblait évident de la faire avec des tests salivaires qui sont moins intrusifs et moins agressifs, il y a moins d’hésitation. Le pari me semble validé » Philippe Raimbault président de l’université fédérale de Toulouse Midi-Pyrénées qui insistait sur l’importance de faire revenir les étudiants dans les facs car « les situations sociales des étudiants se détériorent » et « l’isolement psychologique leur pèse ». L’université toulousaine a d’ailleurs recruté sept psychologues équivalent temps plein. Pour Jean-Marc Soula le directeur du service santé universitaire, ce dispositif « poussé par notre tutelle » et mis en place grâce à l’aide du pole biologie du CHU de Toulouse et la Haute autorité de santé permettra « d’éviter les clusters ».
Reste à ce que l’université se fasse rembourser ses dépenses par la CPAM. Il reste encore quelques détails administratifs à régler…