Ruée chez TotalEnergies à Toulouse, quand les files d'attente débordent sur le périph'

 

Le bazar dans les stations Total. La remise pratiquée par l’enseigne provoque depuis début septembre des fréquentations record. La ruée sur le carburant continuent, notamment dans la Ville rose.

Certaines stations sont à sec, d’autres sont prises d’assaut comme ce jeudi,en début d’après-midi, au bord du périphérique. 14h30 ce jeudi, une trentaine de voitures tentent de faire le plein à la station au niveau de la Cépière. Minimum 30 mn d’attente. Kévin qui conduit un petit bolide customisé habite au nord de Toulouse et craint de manquer de carburant ; "nous on habite Bouloc et ici c'est beaucoup moins cher : 1,34 euro ici alors qu'ailleurs c'est 1,80 euro. Il y a une grande peur de pénurie". Alain le quinquagénaire est obligé de venir chez Total, il a une carte du distributeur et c’est le boulot qui paie pour lui "je suis plutôt embêté de venir là, en tant que professionnel ça fait bientôt un mois que c'est la galère, c'est de la bêtise cette remise, c'est ma troisième pompe Total, je viens d'aller boulevard de Suisse et les deux sont à sec. A titre personnel je ne viens pas ici, ça fait quoi pour 40 euros ? Les gens sont comme ça " juge-t-il désabusé. Un employé de la station doit gérer l’afflux depuis plusieurs semaines. Et c’est parfois quasi dangereux ; "on est débordé jusqu'à la rocade et il y a parfois de la nervosité, surtout le matin quand les gens sont pressés."

Plus d'une station-service sur dix est désormais privée de certains carburants en France, en particulier chez Total Energies. Pour ne rien arranger le mouvement de grève, qui a débuté mardi dans plusieurs raffineries se poursuivait ce jeudi matin.