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Que s’est il vraiment passé devant la discothèque l’Esmeralda à Toulouse ?

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Publié : 23 juillet 2019 à 10h33 par Brice Vidal

Le policier tué a voulu empêcher l'agresseur de sortir un objet dangereux de son coffre.

 

Que s’est il vraiment passé devant la discothèque l’Esmeralda à Toulouse ? « Benjamin Quilès s’est conduit en bon policier qu’il était » a estimé le Procureur de la République, Dolminique Alzéari, ce lundi.

Le policier catalan en poste à la BST Nord à Toulouse a été tabassé sauvagement samedi matin, il n’a pas survécu à ce déchainement de violence.

L'agresseur, alcoolisé, pestait contre la lenteur d’une file d’attente quand le fonctionnaire lui a demandé de se calmer.

A partir de là, tout a dégénéré : le mis en cause s’est dirigé vers sa voiture, quand le policier a essayé de fermer son coffre et l'a bousculé.

Le directeur du SRPJ (Service régionale de police judiciaire) de Toulouse, José Mariet, précisera "qu'en l'état il n'a pas été établi que l'individu ait pu se saisir de quoi que ce soit dans le coffre du véhicule." Benjamin l'aura vraisemblablement pensé et c'est ce qui lui coûtera la vie... 

L'auteur va alors lui asséner deux coups de poing extrêmement violents, "puis va se livrer à des actes, coups de poing et de pied, qui vont provoquer le coma puis le décès de la victime" expliquait ce lundi le Procureur Dominique Alzéari.

 

L'auteur est connu des services de police

 

Son agresseur est un boxeur amateur, originaire de région parisienne et domicilié quartier du Mirail. "Il n'a visiblement pas pris conscience du caractère criminel de son comportement" a indiqué le Procureur de la République.

Il n'apparait pas, à ce stade, que sa qualité de policier était connu par les agresseurs "l'information judiciaire va permettre de clarifier cette donnée" a précisé Dominique Alzéari.

L'individu est très défavorablement connu des services de police " Il a 8 condamnations à son casier judiciaire, notamment une condamnation à de la prison ferme pour violences. Des infractions routières et aux stupéfiants."

Le second individu est moins impliqué dans l'homicide et a été déféré seulement pour violences en réunion.

S'agissant de l'auteur principal, les éléments réunis par les enquêteurs font que pour le Procureur de la République "c'est incontestablement un homicide volontaire."