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Polémique à Toulouse : le "Connexion Live" brocardé pour avoir refusé d'abriter des Gilets jaunes

Le bar est victime d'une cabale sur les réseaux sociaux. 

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Publié : 11 avril 2019 à 6h43 par Brice Vidal

Une polémique autour de l'attitude des gérants du Connexion Live de Toulouse. Ils sont insultés et même menacés sur les réseaux sociaux depuis quelques jours, la direction de l’établissement a décidé de répondre aux accusations sur sa page Facebook et elle justifie sa décision. Mais qu'est ce qui leur vaut d'être ainsi voué aux gémonies ?

 

Samedi des manifestants Gilets jaunes sont apparemment en difficulté - comme chaque semaine - face aux tirs de LBD et lacrymogènes des forces de l'ordre. Il apparaît, si l'on en croît les réseaux sociaux, qu'un groupe d'une cinquantaine de personnes tente alors de se réfugier à l'intérieur du Connexion Live rue Gabriel Péri. Refus net du portier, chargé de la sécurité. Depuis, les insultes fusent sur les réseaux sociaux.    

"On nous traite de nazis, certains appellent à nous juger pour non-assistance à personne en danger" s'indigne la direction de l'établissement toulousain. 


"Le Connexion Live ne peut pas être une base de repli pour les manifestations"  


À l'intérieur du bar, commençait une soirée précise la direction.

"À l'intérieur, Les Mecs au Camion installaient une soirée importante pour eux et qu'ils préparaient depuis 6 mois. Le responsable de la sécurité (soit dit entre nous le meilleur de Toulouse, calme, souriant, intelligent) a joué son rôle. Contrairement à ce qu'affirme une personne dont nous ne connaissons pas l'identité mais que nous invitons à se faire connaître, il nous a dit n'avoir pas été sollicité par un blessé ou un street-médic pour de l'aide, sans quoi, bien évidemment, il aurait fait rentrer les personnes concernées mais une foule de 50 personnes très échauffées, ce n'est pas gérable pour un lieu public." écrit le Connexion sur sa page. 

 

La direction dénonce une campagne de "diffamation" sur les réseaux. "Nous sommes évidemment ouverts au dialogue, mais ne tolèrerons pas infiniment les menaces et les insultes gratuites" lâche-t-elle.

 

© Photo Google maps.