Piqûres sauvages à la feria de Vic-Fezensac, une dizaine de victimes et une personne interpellée par les gendarmes
Le mis en cause est actuellement entendu en garde à vue.
Publié : 5 juin 2022 à 12h45 par Brice Vidal
Le phénomène des piqûres sauvages, qui épargnait le Gers jusqu’ici, a perturbé la feria de Vic-Fezensac.
Une dizaine de personnes auraient été victimes de piqures et « 5 avaient déposé plainte ce dimanche matin » indiquait une source proche de l’enquête. Les agressions se seraient produites samedi. « Une personne a été interpellée cette nuit et est actuellement entendue » nous précise la même source, alors que la gendarmerie procède aux vérifications d'usage. On ne connaît pas à ce stade l’identité du mis en cause qui ne serait pas originaire du Gers, cet homme aurait été reconnu « par au moins deux témoins ». Il s'agirait du premier suspect interpellé dans la région pour ce type d'infraction. Les gendarmes de la brigade de recherches d’Auch (BR) et de la communauté de brigades de Vic Fezensac (COB) sont en charge de l’enquête pour administration de substances nuisibles.
L'homme de 38 ans nierait les faits
Selon nos informations l'homme nierait être à l'origine des piqûres lors de Pentecôtavic. Le procureur de la République d’Auch, Jacques-Edouard Andrault, précisait ce dimanche en fin de journée, que "7 personnes, 4 hommes et 3 femmes" auraient été piquées, "au moins 4 plaintes ont été déposées", une cinquième pourrait être enregistrée. L'individu "de 38 ans" interrogé par les gendarmes "a été identifié par une victime de 22 ans" qui "aurait ressenti des bouffées de chaleur après avoir été piquée" a expliqué le procureur. "Des prélèvements sanguins sont effectués pour les personnes qui acceptent de s'y soumettre" afin de déterminer l'éventuelle administration d'un produit toxique. L'enquête se poursuit.
La France est touchée depuis plusieurs semaines par un phénomène inquiétant : des clients de fêtes et de discothèques piqués probablement avec un dispositif d'injection victimes de malaises et de nausées. Au moins 350 plaintes auraient été déposées au niveau national. A lui seul, le parquet de Toulouse enregistrait mi-mai 14 plaintes pour des piqures sauvages dans des boites de nuit.