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Perpignan : arrêté trois fois en trois jours pour des vols à l'étalage

Entre lundi et mercredi ce quadragénaire s'est livré à une série de larcins, mais à chaque fois il s'est fait pincer  

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15 mars 2019 à 10h07

Un homme de 40 ans, domicilié à Canet-en-Roussillon, est jugé en comparution immédiate ce vendredi après avoir commis plusieurs vols à l'étalage dans des commerces perpignanais en l'espace de trois jours.

 Le voleur, déjà connu des services de police, débute sa série ce lundi 11 mars vers 21h en dérobant au centre commercial Carrefour Château Roussillon un vélo électrique d’une valeur de 860 euros.

Après avoir tenté une échappée par la sortie sans achat, l’homme, passablement éméché, est interpellé par un équipage de Police Secours. Entendu, il reconnaît les faits, expliquant qu’il voulait revendre le vélo pour pouvoir ainsi régler sa facture EDF.

Le mis en cause est libéré mardi en fin de matinée avec une convocation en justice pour être jugé au mois de mai prochain.

Mais très vite il refait parler de lui.  À 14 heures le même jour, il est de retour au commissariat de police de Perpignan pour une nouvelle garde à vue. Arrêté cette fois par les policiers municipaux, il est poursuivi pour avoir volé une paire de lunettes de soleil aux Galeries Lafayette.

Encore une fois en état d’ébriété, le récidiviste est auditionné après avoir dégrisé. Il avoue le vol et avance la même explication concernant le paiement de sa facture d’électricité.

Le magistrat de permanence au Parquet du TGI de Perpignan lui délivre une nouvelle convocation pour la même audience de mai 2019 où il devra donc répondre de ces deux vols.

 Le lendemain, mercredi 13 mars, le voleur à l’étalage cible cette fois la FNAC, place de Catalogne, où il se fait interpeller par un équipage Police Secours après avoir dérobé un téléphone mobile et une console de jeux, d’une valeur totale de 499 euros.

Le mis en cause, encore une fois alcoolisé, est placé en garde à vue par les enquêteurs du Groupe d’Appui Judiciaire (GAJ). La procédure pourrait être un copier-coller des deux précédentes. Mais cette fois-ci le juge lui décide de le déférer ce vendredi au Palais de Justice de Perpignan pour qu'il soit jugé en comparution immédiate