Gros coup de stress au Samu de Haute-Garonne mercredi soir.

 

La tension était à son comble ce mercredi au Samu 31.

Comme aux quatre coins du pays, les services de secours étaient quasi injoignables. La faute à un bug chez l’opérateur Orange, lequel a été sommé de s'expliquer par le gouvernement. La panne qui a affecté le fonctionnement des numéros d'appel d’urgence a provoqué une belle panique et a causé la mort d'au moins 3 personnes en France. Mercredi le SAMU 31 a géré 800 appels pour une dizaine d’opérateurs et "41 interventions médicalisées ont été réalisées sur la Haute-Garonne c'est énorme" nous explique le docteur Emilie Dehours, la responsable de garde mercredi soir au Samu 31. Les problèmes ont commencé vers 17h30 : "on récupérait les adresses des gens ça coupait, on était en train de donner des conseils médicaux ça coupait. On s'est aperçu que c'était pas local. Heureusement à Toulouse on a la chance d'avoir deux serveurs de téléphonie : Orange et SFR." 

  

 

Rappel des patients

Une fois le problème identifié, ses équipes ont rappelé l'ensemble des patients avec qui la conversation avait été coupée "les procédures médicales non prises, les adresses non notées, il ne fallait pas mettre en danger la population haut-garonnaise". Le Samu retrouve assez rapidement une activité quasi normale "mais ç'a donné beaucoup de travail supplémentaire aux équipes". Pour autant, la situation a généré du stress "il faut faire de la réassurance vis à vis des patients et des équipes qui ne sont pas toutes habituées à gérer ces situations exceptionnelles" reconnaissait le docteur Dehours qui n'a eu aucune complication de prise en charge lors de cette situation de crise "ç'a été géré, et on a eu cette grande chance de n'avoir aucun cas grave". .