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Ozar Hatorah se souvient de Jonathan, Gabriel, Arieh et Myriam

Le procès du frère de Mohamed Merah se tient à partir d'aujourd'hui.  

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2 octobre 2017 à 8h04 par Brice Vidal

Le 19 mars 2012, Mohamed Merah assassinait trois élèves et un professeur d'une école juive de Toulouse. Depuis, la communauté est partagée entre le constat d'une protection et d'une solidarité accrues et l'inquiétude face à un danger antisémite persistant, catalyseur de départs.  Abdelkader Merah, le frère du jihadiste tué par la police, comparaît à partir de lundi pour complicité, avec un autre accusé, devant la cour d'assises spéciale de Paris. Le 19 mars, en 36 secondes, le tueur abat un adulte et trois enfants. Tout est accompli avec froideur, détermination et sans le moindre affolement. Il gare son scooter repeint en blanc devant l'école juive Ozar Hatorah à Toulouse. Armé d'une arme automatique type Uzi qui s'enraye, puis du même colt 45, il ouvre le feu sur un groupe de sept personnes. Porteur d'une kippa noire, Jonathan Sandler, 30 ans, professeur de religion, s'écroule le premier, touché par au moins quatre projectiles, puis ses deux fils Arieh, 5 ans, presqu'en même temps que son père, et Gabriel, 4 ans, qui rampe vers eux. Le tireur entre dans la cour de l'école, fait feu à très courte distance sur une petite fille à terre, qui lève la tête dans sa direction. C'est Myriam Monsonégo, 8 ans, la fille du directeur d'école, qui a récupéré son petit sac rose avant de courir se mettre à l'abri. Un adolescent de 15 ans est grièvement blessé par la rafale de tirs, en tentant de la protéger. Jacques Déjean a rencontré Laurent Raynaud le directeur des études​ de l'école juive du quartier de la Roseraie. 

JD avec AFP.