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Municipales à Perpignan : Pascale Advenard souhaite "faire entendre le camp des travailleurs"

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10 mars 2020 à 14h47 par John Bourgeois

La candidate "Lutte Ouvrière" s'est exprimé à notre micro concernant sa candidature à la mairie de Perpignan.

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Moins d'une semaine avant le premier tour des élections municipales de Perpignan et c'est désormais au tour de Pascale Advenard d'avoir répondu à nos questions. 
La candidate est à la tête de la liste « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs ». Un nom d'équipe qui exprime clairement les raisons de sa candidature.

​"En fait, c'est pour faire entendre les revendications et les intérêts des travailleurs, des chômeurs, et des retraités. Parce qu'on le voit bien, ils sont laissés pour compte, et les municipalités n'ont pas les pouvoirs pour subvenir aux besoins de toute la population", explique Pascale Advenard

Pascale Advenard, tête de liste « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs »


Pascale Advenard soutient s’opposer au système « capitaliste » actuel. Et si elle affirme ne pas pouvoir régler un problème "qu’il faut combattre au niveau national", une liste "Lutte Ouvrière" a tout de même son intérêt au sein d’une municipalité.

"On serait le relai de toutes les revendications de la population laborieuse. On serait aussi un point d'appui. On les aiderait pour leurs mobilisations, leurs grèves. Et si nous sommes quelques élus à la municipalité, nous serions les oreilles et les yeux des travailleurs, pour dénoncer toutes ces pratiques."

P. A.

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La candidate dresse un constat plutôt négatif de la situation de la ville. Selon elle, la population perpignanaise a besoin "d'emplois, de logements, et du droit de vivre décemment d'une retraite et d'un travail". Sa priorité : régler les difficultés liés à la précarité. "Quand on regarde les chiffres, il y a quand même un quart de la population de Perpignan qui n'a pas d'emploi, on est aussi passé à 30% du seuil de pauvreté", ajoute Pascale Advenard.

 

P.A.


Et celle qui travaille dans une structure d'aide à domicile, dit "voir cette précarité au quotidien". Selon elle, la situation s'est même dégradée au fil des années. 

"En tant que travailleur social et familial, c'est mon boulot d'aller tous les jours dans les quartiers populaires ; où justement quand on parle de rénovation, on démolit des logements sociaux comme à Diaz ou à Clodion, mais on ne reconstruit pas à la hauteur pour loger tout le monde. Et il faut savoir que ce sont les augmentations de loyers qui sont derrière."

P.A.


"Il n'y a pas les salaires suffisants et il n'y a pas le plein emploi", conclut Pascale Advenard, qui n'en démord pas : "un maire ne changera pas la donne, c'est au niveau national, voire mondial, qu'il faudra combattre ces problèmes".