Mobilisation pour le pouvoir d'achat : Environ 3 400 personnes dans les rues de Toulouse

Plusieurs syndicats se sont réunis ce jeudi 27 janvier 2022 pour réclamer une revalorisation des salaires, une amélioration des conditions de travail.

A Toulouse, la manifestation a démarré aux alentours de 10h30, place Arnaud Bernard. L’appel à la grève a été lancé par une un mouvement intersyndical qui s’étend à une échelle nationale.

Parmi ces syndicats : la CGT, FO,FSU et Solidaires. Sans oublier les syndicats d’instituteurs, comme le SNUIPP, qui manifestent afin de réclamer une revalorisation des salaires ainsi que pour dénoncer la situation sanitaire dans les écoles et les protocoles qui y sont appliqués. La manifestation interprofessionnelle a donc réuni un important cortège de manifestants issus de différents secteurs d’activités : salariés de l’aéronautique, cheminots, livreurs…

Au sein du cortège nombreux expriment leur ras-le-bol comme Sandrine, parent d’élève au soutien des enseignants : « On part sur une dictature ! Je ne suis pas enseignante mais je suis de tout cœur avec eux parce qu’ils doivent traverser une période très difficile. Tout est chamboulé et on a des mesures tous les quatre matins. J’espère qu’on arrivera à faire entendre notre voix. » Pour cause, lors de ce rassemblement, plusieurs parents d’élèves sont venus en nombre soutenir la mobilisation.

 

L’éducation nationale remise en question 

« Des milliers d’élèves sont chez eux car l’éducation nationale n’est pas en capacité de remplacer. On n'arrive plus à mener nos missions d’enseignants. Il faut qu’on arrête de demander aux instituteurs de porter à la fois l’aspect école et l’aspect gestion de ce protocole sanitaire intenable. », déclare Marie Gascard co-secrétaire du SNUIPP FSU 31. Cependant, ce jeudi les réclamations du corps enseignant sont davantage centrées sur la revalorisation des salaires et l’amélioration des conditions de travail.

 

Ralph Ouassa Kouassi