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Migrants : H.Nayrou répond à RESF et la LDH

Le département avait été épinglé par les deux associations. 

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7 septembre 2017 à 10h11 par Brice Vidal

Henri Nayrou n’a pas apprécié d'être pointé du doigt. Le Conseil Départemental de l’Ariège a été épinglé par le Réseau Education Sans Frontière et la Ligue des Droits de l’Homme. Selon les associations : il n'y a jamais eu autant de migrants à la rue et sans solution dans l'Ariège. Elles pointaient plus précisément les tests osseux établis pour prouver la minorité des jeunes migrants : s’ils sont mineurs, le département prend en charge. Dans le cas contraire, c’est l’Etat qui s'en charge. Le président de la collectivité a répondu sèchement, pour Henri Nayrou : "la loi impose aux Départements de mettre à l’abri et de procéder à l’évaluation des personnes d’origine étrangère qui se déclarent mineures. Cette mise à l’abri est systématique. L’évaluation obligatoire est ensuite menée sur la base d’un entretien, du contrôle des pièces d’identité et, si nécessaire [...] d’une expertise osseuse. Le Département de l’Ariège, pas plus qu’aucune autre structure, n’a la prétention de dire qu’il est infaillible dans cet exercice. Une fois cette évaluation réalisée, il appartient exclusivement au Procureur de la République de décider si le jeune relève de la protection de l’enfance et à ce titre doit être pris en charge par le Conseil Départemental." Selon lui, les deux associations n’ont par ailleurs "rien à redire" sur les conditions d’accueil en Ariège des nombreux mineurs étrangers. "Elles focalisent sur des cas particuliers qui résultent de la stricte application de la loi." Et s’il y a un vide juridique, il convient de faire évoluer la loi estime le patron de la collectivité.