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Méga cluster et rebond épidémique : le Gers va rendre obligatoire le port du masque dans plusieurs communes

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Publié : 8 décembre 2020 à 17h28 par Brice Vidal

Deux méga-clusters, à Auch et Nogaro, plombent les données épidémiques du département

 

Confronté à des chiffres épidémiques inquiétants, le Gers rend obligatoire le port du masque dans une vingtaine de communes du département, les villes de 1400 habitants et plus. Décision annoncée par le préfet Xavier Brunetière ce mardi. Il constate « une croissance de la circulation du virus dans la dernière quinzaine du mois de novembre après une forte chute ». Le virus reprend et le Gers est « un des trois départements ou la Covid 19 circule le plus en Occitanie ».

 

Les chiffres ne baissent plus

Le taux d’incidence ne régresse plus. Il est remonté entre le 28 novembre et le 04 décembre à 139,4 cas pour 100 000 habitants. Et même 146,3 selon les derniers chiffres publiés ce mardi.

Le taux de positivité des tests était de 14,2 du 28 novembre au 04 décembre. Le Gers est légèrement redescendu depuis. Mais c’est « peut-être dû à un nouveau calcul » indique le responsable départemental de l’ARS. Le nombre de personnes hospitalisées était de 34 au pic du premier confinement. Il était ce mardi de 31, dont 20 personnes hospitalisées à Auch.

Le Gers a enregistré 75 décès dû à la Covid depuis le printemps.

 

Des « méga cluster » qui inquiètent

L’existence de méga-clusters dans le Gers expliquent ces chiffres inquiétants.

Des situations identifiées sur l’hôpital et l’Ehpad de Nogaro où "presque 160 personnes (résidents et personnels) ont été infectées". Mais également sur l’unité de soins de longue durée de l’hôpital d’Auch « 36 patients positifs sur 70. Et 30 professionnels positifs ». La mortalité n’est heureusement, pour l’heure, pas alarmante (deux décès).

Des clusters plus « petits » sont recensés sur l’Ehpad du centre hospitalier d’Auch, idem sur l’Ehpad de Lectoure a expliqué Jean-Michel BLAY, Délégué départemental de l’Agence régionale de santé (ARS) dans le Gers. Deux cas groupés qui plombent la situation gersoise.

 

Photo illustration @CHUdeToulouse

Jean-Michel BLAY, Délégué départemental de l’ARS dans le Gers.