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Mazamet : L'agriculture chevillée au corps

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Publié : 10 mars 2021 à 9h29 par La Rédaction

La ferme de la Calmilhe élève des bovins depuis plusieurs dizaines d'années.

Sur les hauteurs de Mazamet, le chalet en bois de la famille Régis trône au cœur de la montagne noire. Il y a plusieurs dizaines d’années, les parents, Annie et Robert ont constitué leur troupeau de Limousines. Et aujourd’hui, ce sont les deux fils, Sébastien et Vincent qui ont à charge l’exploitation familiale, à 750 m d’altitude. Les deux garçons élèvent également des taurillons.

C’est un métier de passion que Vincent décrit. « Tous les matins, quand nous arrivons sur l’exploitation, nous faisons le tour des animaux, nous leur donnons à manger et à boire, et nous vérifions qu’ils n’ont pas de problèmes de santé. »


« C’est un métier passion »


Il y a cinq ans, à l’aube de la quarantaine, le natif de la montagne noire a plaqué son travail dans le bâtiment pour épauler son frère et reprendre, avec lui, les rênes de l’exploitation. « C’est un métier qui prend beaucoup de temps, mais c’est un métier passion. Il pèse aussi sur la famille de temps en temps, parce qu’on n’est pas aux 35 heures. Mais tous ceux qui sont passionnés seront jamais riches, mais auront toujours de quoi s’occuper et ne s’ennuieront jamais.

Tandis que le métier d’agriculteur vieillit, lui préfère regarder l’avenir d’un œil optimiste. « Il y a de la place pour les jeunes, il faut s’en donner la peine ! »

Pour écouter son portrait :

T.N.