Deux études soulignent un relâchement du lavage des mains de la part des français. Les Toulousains parmi les mauvais élèves...

 

Deux études publiées en octobre soulignent un relâchement du lavage des mains. Et c'est (pas) du propre pour les Toulousains ! 

Deux fois moins disciplinés que dans les régions Île-de-France ou Grand Est
 
On note une disparité géographique significative, concernant la baisse du lavage de mains entre le printemps et maintenant. Un relâchement qui va du simple au double entre :
-d'une part les habitants de l'Île de France et du Grand Est : une baisse proche des -20%
-d'autre part les habitants du sud et de la façade ouest : une baisse proche des -40%
Les Toulousains se situent donc dans les -40%. Et plus généralement les Occitans, puisque les deux études n'objectivent pas vraiment de différences territoriales précises.
 
Les empreintes du traumatisme de la première vague
 
Contrairement aux idées reçues, cette différence ne viendrait pas du tempérament plus « latin ». Elle s'expliquerait principalement par « l'empreinte psychologique » laissée par la première vague de l'épidémie sur ces populations. Lors du premier pic, les habitants de l'Ile-de-France et du Grand Est ont été, dans leur entourage, confrontés à davantage de personnes malades, hospitalisées voire décédées. D'où un traumatisme plus important et un respect plus grand de tous les gestes barrières. Le bureau d'étude en hygiène Hydrocool à l'origine d'une des études souhaite rappeller l'importance primordiale du lavage des mains pour stopper la propagation d'une émidémie...