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Les squatteurs ont libéré la maison de Georges à Toulouse

La préfecture pouvait déloger les occupants depuis mercredi 21 heures.

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28 octobre 2021 à 15h45 par La Rédaction

 

Les squatteurs ont quitté la maison de George Dematis à la suite d’un avis d’expulsion accéléré publié par la préfecture de Haute-Garonne. Sa famille est soulagée après une semaine sous pression.

La maison de George Dematis route de Launaguet, squattée depuis plus d’une semaine, est enfin revenue à son propriétaire. Une quinzaine de squatteurs avaient élu domicile, s'estimant protégés par la loi.

"Le 27 octobre dernier, le propriétaire de la maison a saisi le préfet, lequel a immédiatement déclenché la procédure d’expulsion accélérée, mettant ainsi en demeure les occupants de quitter les lieux sous 24h. Ce matin, la force publique a pu constater la libération des lieux sans qu’il ne soit donc nécessaire de procéder à une expulsion des occupants" précise ce matin la préfecture de Haute-Garonne.

 

Une procédure d’expulsion trop lente pour la fille du propriétaire

 

Marie-Ange Dematis, la fille de George a déploré le temps de réaction des autorités. Concernant l’état de la maison, les squatteurs l’ont dégradé superficiellement “il y a des bières partout, ils ont laissé toutes les poubelles.Mais ils n’ont pas fait de trous.” explique Marie-Ange Dematis. Cependant les dommages auraient pû être plus graves car “ils avaient commencé à creuser une tranchée pour récupérer l’eau avant d’être expulsés."

 

La fille de Georges soutenue sur les réseaux sociaux aurait aussi été menacée

 

La famille de Dematis a eu beaucoup de soutiens via les réseaux sociaux. Marie-Ange a d’ailleurs tenu à les remercier en publiant un message sur le groupe Facebook. Cependant elle souligne aussi que les réseaux ne sont pas forcément bienveillants envers elle “hier soir j’ai reçu une dizaine de notifications sur facebook menaçantes” ajoute-t-elle.  Concernant l’avenir la bâtisse du 17ème siècle, les propriétaires veulent surtout la vendre au plus vite et laissé ce malheureux épisode derrière eux.

 

Corentin Bell