Les étudiants de Toulouse sceptiques à l'heure de l'enseignement à distance
Publié : 30 octobre 2020 à 8h05 par La Rédaction
Les cours via Internet vont-ils créer des inégalités ?
Les salles de classe seront vides dès lundi prochain et les professeurs vont devoir s’adapter. Alors que les écoles resteront ouvertes, l’enseignement supérieur se fera quant à lui à distance. Une annonce d'Emmanuel Macron lors de son allocution.
Une deuxième vague, semblerait-il, plus importante que la précédente voit le jour annonçant un deuxième chapitre au confinement. Les étudiants de la Ville rose voient rouge. Incompréhension, solitude, peur : ils se montrent inquiets pour leur avenir. Alors que les plateformes enseignantes doivent assurer la continuité des cours en période de confinement, tout ne semble pas être correctement mis en place.
Ils s’appellent Pierre, Savanah, Thibault ou encore Maéva et tous dénoncent l’enseignement à l’heure du 2.0. Comment assurer son avenir en période de reconfinement ? Cette question ils se la posent chaque jour et restent perplexes pour la suite de leurs études : "au niveau de la motivation c'est dur [...] on est souvent seuls face à nos problèmes [...] les profs ont déjà du mal à mettre en place leur logiciels" nous dit un large panel d'étudiants interrogés.
Et certains dénoncent une rupture d'égalité, comme Louis Fayolle, étudiant en master Politique Environnementale et Pratiques Sociales (PEPS) et membre du syndicat étudiant UET ; " c'est catastrophique, c'est une sélection sociale à l'Université car beaucoup d'étudiants n'ont pas accès à un Internet stable. On devrait être en capacité de mettre des préfabriqués avec normes sanitaires respectées." Internet outil principal de communication pour cette génération Z n'est donc pas vraiment plébiscité pour les cours à distance.
Au point selon Louis Fayolle de voir "de nombreux étudiants abandonner la fac."
Lucie Lescastreyres.