Les avocats de Cédric Jubillar demandent à nouveau sa remise en liberté

 

Les trois avocats de Cédric Jubillar vont faire, ce mercredi après-midi, une deuxième demande de remise en liberté de leur client. Le mari de Delphine Jubillar a été mis en examen et placé en détention provisoire le 18 juin pour homicide aggravé, Delphine Jubillar ayant disparu depuis le 16 décembre dernier.  

 

Cédric Jubillar n'aurait pas été interrogé par les juges d'instruction

« Une demande avec les mêmes arguments sur le fond du dossier » explique Me Emmanuelle Franck, dossier qu’elle décrit comme « toujours aussi léger pour incarcérer un homme. » Les avocats du mari de Delphine estiment « scandaleux  » que leur client « soit détenu depuis 4 mois sans avoir été interrogé les juges. Les magistrats instructeurs ne devraient  pas l’entendre avant le mois d’octobre »

Autre élément qui hérisse la défense de Cédric Jubillar : les scellés de la couette et l’eau du siphon de la machine à laver saisie le 17 décembre, lors de la perquisition. Pour Me Franck « seul élément présenté comme preuve à charge par le parquet, cette couette n’a pas été envoyée au laboratoire d’analyse scientifique avant le mois de juillet  ». Le conseil estime  « intolérable que des éléments présentés comme confondant n’est pas encore été expertisés. » 

 

Un dossier vide selon les avocats 

4 mois que leur client est incarcéré et pour leurs avocats  « il n’y a rien dans ce dossier d’instruction aucun élément nouveau venu étayer la thèse des juges » pour qui Cédric Juillard a tué et fait disparaître son épouse dans les environs de Cagnac-les-Mines.

La demande de remise en liberté est une formalité écrite qui sera déposée ce mercredi 25 août. La chambre de l'instruction répondra dans les 10 jours qui suivent. Mes Emmanuelle Franck, Jean-Baptiste Alary et Alexandre Martin ont déjà effectué une demande pour que leur client soit sorti de l’isolement, afin qu’il puisse avoir accès au parloir et à des appels téléphoniques. A ce jour : pas de réponse.   

 

Photo : Me Emmanuelle Franck.