Attention : quand on ne connaît pas, on ne ramasse pas.

 

Averses, fraicheur, soleil, chaleur… Le thermomètre accuse des écarts de températures et de conditions atmosphériques changeantes depuis plusieurs jours. Lundi c'était grand beau temps, et depuis mardi le ciel est entrecoupé de passages nuageux et d'éclaircies. Une telle météo : c’est bon pour les champignons ! Partout dans les bois de la région, les amateurs de cèpes, girolles et trompettes de la mort sont dans les starting-blocks. Marianna Muneretto fait partie de l’association mycologique de Toulouse, elle organise des sorties en forêt et se charge de l’identification. Attention à ne pas confondre les champignons comestibles et les non-comestibles. Elle adresse une mise en garde à l'heure où sortent les champignons de juin : "là ça commence et je pense qu'on va avoir des empoisonnements" explique celle dont l'adage est "quand on ne sait pas, on ne ramasse pas".

 

 

Les champignons de juin sont-ils rares ? "Non" rigole-t-elle "il y a des champignons comestibles toute l'année". Sortie en forêt de Buzet il y a quelques jours, le panier (et pas la poche!) de Marianna Muneretto était bien garni "en ce moment c'est le début des giroles, on a trouvé des cèpes Boletus reticulatus et un champignons que les gens ne connaissent pas beaucoup c'est la russule verdoyante, qui est excellente". Marianna Muneretto rappelle qu'il faut déterrer le champignon à l'aide du couteau "ne pas l'arracher", il est aussi important de prévoir un couteau qui se rétracte "il y a de nombreux accidents après des chutes". Et puisque la poche plastique peut dégager des gaz toxiques Marianna conseille le bon vieux panier pour la récolte "et des fougères pour séparer les champignons".