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Le maire de Castres intransigeant après le blocage des gens du voyage

Pascal Bugis refuse de céder à la "violence" et au "chantage".

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17 mars 2018 à 11h16

Des gens du voyage ont bloqué une avenue castraise ce vendredi et sont finalement partis peu avant 21 heures. Ils ont regagné leur terrain, sous le pont de la rocade. Mais rien n'est réglé dans ce dossier. Ils réclament le retour de l'eau, qu'ils refusent d'ailleurs de payer. Selon le maire de Castres : "aucune rencontre en mairie n’est envisagée, contrairement à ce qu’indique la Préfecture. Il n’y a pas de négociation possible face au chantage et à la violence insupportable qu’exerce un petit groupe de gens du voyage." La Castraise de l’Eau ne procédera pas au rétablissement de la distribution d’eau précise la municipalité. Elle ajoute que "la seule solution envisageable est d’orienter les personnes en question vers l’aire d’accueil d’Aussillon, où des emplacements répondant aux normes réglementaires et de salubrité sont disponibles." Pour Pascal Bugis : "l’Etat doit assurer le maintien de l’ordre public et la liberté de circulation. Il lui appartient d’utiliser les moyens dont il dispose pour mettre fin aux dégradations et violences, afin que l’ordre républicain soit rétabli."

Le Front National du Tarn a lui réclamé "l’évacuation immédiate de tous les sites occupés illégalement, parfois depuis des années" par les gens du voyage, dans un communiqué publié par Jean-Paul PILOZ, Conseiller municipal de Castres et Conseiller régional d’Occitanie.