La Toulousaine Alexia Anglade coache les entreprises françaises sur la question de la parité Homme-femme
Journée des droits des femmes. Cette ancienne cadre d'école de commerce propose depuis 5 ans de former les entreprises notamment sur le "sentiment d'imposture". Explication.
Publié : 8 mars 2023 à 7h42 par La Rédaction
“On est tous et toutes sexistes” selon Alexia Anglade. Après avoir exercé des postes à responsabilités, la Toulousaine a fondé en 2019 l’entreprise "Lumières s’il vous plaît." Son but : donner les clés de la parité à de nombreuses entreprises. “Tout est né il y a 5 ans, lorsque je travaillais à Toulouse Business School. Je me suis rendu compte qu’un grand nombre d’étudiantes, en fin de master pour la plupart, avaient tendance à se censurer au niveau de leur prétention salariale par rapport à leurs homologues hommes” explique Alexia. Un concept baptisé "sentiment d’imposture" encore très présent chez les femmes dans le monde du travail. Depuis, elle s’attelle au quotidien à lutter contre les inégalités de genre.
Pour la coach, certes, la question du sexisme est très importante, mais n’est pas tout à fait un crime non plus. “Je le dis, et c’est l’objet d’une de mes conventions, mais nous sommes tous et toutes sexistes et ce n’est pas grave. Il faut se détendre et comprendre que les coupables sont les stéréotypes de genre. Ce ne sont pas les hommes, ni les femmes, ni les managers. Nous sommes tous les responsables et les victimes des stéréotypes de genres” confie-t-elle.
Tous touché par le sexisme
Les interventions d’Alexia Anglade se font principalement auprès des femmes, mais aussi des managers ; afin de détecter toutes les formes de sexisme, de sentiments d’imposture et trouver des solutions. “Le problème du manque de parité, c’est qu’il est, hélas, partout. On le retrouve aussi bien dans les petites structures que dans les grandes. Donc j’apporte mon aide à tout le monde, autant à des grands groupes tels que La Poste ou l’entreprise Berger-Levrault, que des corporations comme les vignerons engagés.” conclut-elle
Léïne Touala
Crédit Photo: Alexia Anglade