Les forces de l'ordre vont être plus présentes après les actes de vandalisme commis lundi soir.

 

Un peu plus de 24 heures après les dégradations commises au centre de vaccination de Saint-Orens près de Toulouse, la préfecture annonce des mesures de sécurité renforcées. Le secrétaire général de la préfecture de Haute-Garonne, accompagné notamment de la maire de Saint-Orens Dominique Faure, d’un représentant de l’ARS Occitanie (Agence régionale de santé) et du général Charles Bourrillon, commandant nouvellement nommé de la région de gendarmerie Occitanie, étaient au centre de la Marcaissonne pour remercier les soignants pour leur mobilisation « sans faille », le centre ayant rouvert dès ce mercredi.  

 

Des soignants "écœurés"

Le docteur Jean Favarel, directeur du centre présentait atterré les 500 fioles de vaccin « cassées et piétinées ».  « C’est un sentiment d’écoeurement quand on voit ça » lâchait le médecin alors que « il y a des populations ailleurs qui meurent parce qu’elles n’ont pas de vaccin ». Ce mercredi matin toutes les équipes étaient présentes « et on revaccine » ; « symboliquement c’était important » reconnaissait le soignant.    

 

 

Sécurité renforcée

« Des consignes ont été passées aux forces de gendarmerie et de police ainsi qu’aux communes de manière à ce que le niveau de sécurité soit réhaussé dans les centres de vaccination » indiquait Denis Olagnon, secrétaire général de la préfecture de la Haute-Garonne « il n’y aura pas un vigile devant chaque centre, mais il y aura des passages répétés [des forces de l’ordre] et une coordination avec les polices municipales ».  

Le général Charles Bourrillon, mutique sur les données d'enquête, évoquait les faits « c'est une infraction pénale grave, allant bien au-delà de la non-présentation du pass sanitaire », « une triple atteinte : contre la stratégie du gouvernement, contre le retour à une vie sociale normale, contre la sécurité sanitaire du plus grand nombre ». Il réaffirmait la pleine mobilisation de la gendarmerie « la mesure de l’engagement de la gendarmerie se traduit par la saisine de la Section de recherches de Toulouse et de la brigade de recherches de Villefranche de Lauragais : le haut du spectre de la police judiciaire. »