La nouvelle formule de La Dépêche du Midi sort en kiosque ce vendredi

 

Le site Internet de La Dépêche du Midi est le 2e site de la presse quotidienne régionale et le 9e site d’informations générales français mais « nous restons très attachés à l’objet journal » rappelle Lionel Laparade. Le rédacteur en chef de La Dépêche du Midi nous a présenté la nouvelle formule qui sort en kiosque ce vendredi 1er octobre 2021.

 

Un journal plus confortable à la lecture

 

La dernière maquette avait 10 ans « c’est long à l’échelle d’un média » reconnait-il. « Il fallait mettre le journal aux standards graphiques et typographiques » assène le patron de l’éditorial. Le quotidien régional sera désormais « plus moderne, plus confortable dans sa lecture ». De fait, les articles seront densifiés et « le lignage réduit de 5 à 10% avec des articles plus anglés ».

 

Une rubrique Grand Sud renforcée

 

La direction voulait impérativement sortir sa nouvelle formule au moment où le pays sortait de la crise sanitaire. Avec un journal respectant « les habitudes de ses lecteurs » qui « n’aiment pas être bouleversés » glisse Lionel Laparade. Le chemin de fer du quotidien ne bouge pas avec un premier cahier d’information générale, nationale et régionale « la séquence Grand Sud sera d’ailleurs renforcée » nous explique-t-il ; et un deuxième cahier d’information départementale « dans la proximité ».

 

Jean Castex pour le numéro 1

 

Le journal reste au format Berlinois. Un journal dans lequel « il n’y a pas moins à lire » souligne Lionel Laparade qui a gardé le format papier Berlinois (inventé par le quotidien allemand "Berliner Zeitung", hauteur 470 mm/largeur de 320 mm) pour cette nouvelle mouture. Née en 1870, La Dépêche du Midi tire aujourd’hui à 150 000 exemplaires et 40% de son lectorat est composé d’abonnés. L’organe de presse référence fêtera le 2 octobre son 151e anniversaire. « Et nous aurons encore de grands entretiens pour montrer que La Dépêche est toujours aussi riche » explique Lionel Laparade. Pour l’édition de vendredi c’est le Premier ministre Jean Castex qui s’est prêté au jeu des questions-réponses.