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La CGT somme l'Etat de dépolluer la mine de Salau

Pour preuve : le syndicat révèle que Sentein a été nettoyé en catimini.

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30 octobre 2017 à 9h26 par Brice Vidal

La CGT ariégeoise a toujours ardemment milité pour la relance de l’industrie et de l'économie du Couserans. Position qui a mené le syndicat, localement, à se prononcer en faveur de la réouverture de la mine de tungstène de Salau. Sauf que désormais la CGT n'est pas non plus insensible aux arguments des riverains, ces derniers regroupés au sein de l'association écologiste Stop Mine Salau dénoncent le permis d'exploiter accordé par l'Etat, arguant que les poussières amiantées vont détruire ce petit coin idyllique de montagne, dans la vallée du Haut-Salat. Poussières qui pourraient bien aussi polluer plus en aval. Qu'à cela ne tienne. La CGT ne veut pas d'un site pollué et demande à l'Etat et l'ancien exploitant d'entamer la dépollution du site. Qui doit payer ? Combien cela coûtera ? Jean-Jacques Martin, de la CGT, tente de répondre à ces quelques questions au micro de Jacques Déjean. Le syndicaliste affirme, par ailleurs, que la mine de Sentein également dans le Couserans a été dépolluée en catimini récemment. On exploitait le zinc et le plomb dans la mine de Sentein voilà 80 ans.