L'université Paul Sabatier de Toulouse aurait-elle pu encore plus briller au classement de Shangaï ?
Son vice-président considère qu'il aurait fallu plus communiquer sur l'expertise en matière d'aéronautique et de spatial.
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Publié : 23 juillet 2018 à 10h03
L'université Paul Sabatier remonte dans le classement de Shangaï, un classement mondial parfois critiqué, établi d'après un échantillon de 4 000 établissements.
La fac toulousaine est 14e pour l'océanographie, 26e pour les sciences de la terre et 42e en mathématiques. Elle est aussi et surtout 5e en télédétection.
"La télédection ce sont des techniques qui permettent de coupler l'observation spatiale à travers des satellites avec les sciences de l'écologie et d'augmenter la précision des mesures", explique François Demangeot, le vice-président de Toulouse III.
Ce dernier reconnait toutefois que l'université n'a peut être pas assez communiqué sur son expertise en matière d'aéronautique et de spatial.
"Les écoles d'ingénieur avaient des liens étroits avec ces filières, ce qui est logique mais pour ce qui a été fait dans nos filières, il y avait un déficit de visibilité. C'est un secteur dans lequel nous formons énormément de techniciens, de chercheurs, d'ingénieurs...", rappelle-t-il.
Ecoutez l'interview de François Demangeot avec Brice Vidal, pour 100%: