Le secteur a vu son chiffre d’affaires chuter à cause du virus.

 

Entre l'Oise, le Morbihan et une commune de Haute-Savoie, la France compte désormais trois importants foyers de propagation du nouveau coronavirus et se prépare à l'intensification d'une épidémie à laquelle trois morts sont pour l'instant liés. A Toulouse aucun cas avéré pour le moment. Peu d'événement annulés à ce jour.

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Mais le secteur de l'hôtellerie se prépare au pire. Frédéric Michel est le président de la branche hôtellerie de l’UMIH 31 (Union des Métiers et des Industries Hotellières). Il confirme une baisse de fréquentation depuis l’apparition du Coronavirus, notamment dans les hôtels de luxe "la clientèle asiatique est dépensière en hôtellerie de haut niveau [...] la clientèle chinoise fait défaut à certains confrères".

Philippe Belot le vice-président de l’UMIH31 modère le propos pour ce qui est des restaurants et des discothèques. Pour lui, "l’hypermédiatisation" de l’épidémie fait la part belle à la psychose "ça amène des gens à reporter ou annuler leurs voyages, et c'est plus l'hôtellerie qui en souffre que les discothèques ou la restauration qui travaille en proximité."

L'analyse est confirmée par les responsables du Grand Hôtel de l’Opéra à Toulouse, qui reconnaît une forte baisse de fréquentation "la clientèle étrangère annule, les Français aussi. Et les professionnels écourtent le plus possible leurs séjours ou ne viennent que pour les séminaires les plus importants..." se désolent-ils à notre micro.

 

Lauriane Pelao